PREAMBULE – LES SOLEILS VERS
Comme ta peau que la toile tisse
à lin je te suis
Les sentiers de chèvre accrochés en bandoulière au chevalet
Tes deux poings cognent au rythme que je te mords
quelques parts égales
Cheval ferme sans taureau de combat l’arène se fait chemin
L’enfant sourit du plus loin de son nombril non coupé mis en licol à ma crinière, ce qui chante comme la rosée suinte vers
un alignement de soleils
Passent les oies, les chiens aboient…
Niala-Loisobleu – 17/11/18

Fragile est le trésor des oiseaux.
Toutefois, puisse-t-il scintiller toujours dans la lumière !
Telle humide forêt peut-être en a la garde,
il m’a semblé qu’un vent de mer nous y guidait,
nous le voyions de dos devant nous comme une
ombre…
Cependant, même à qui chemine à mon côté, même à ce chant je ne dirai ce qu’on devine dans l’amoureuse nuit.
Ne faut-il pas plutôt laisser monter aux murs le silencieux lierre de peur qu’un mot de trop ne sépare nos bouches et que le monde merveilleux ne tombe en ruine?
Ce qui change même la mort en ligne blanche au petit jour, l’oiseau le dit à qui l’écoute.
Le Secret , Philippe Jaccottet
Merci mon Alain.
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Garde-le précieusement ce qu’on devine. L’amour n’est pas sous le sabot de tous les chevaux. C’est l’oisiveté qui te le dit ma Barbara.
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je crois que je sais ça, de façon animale…
Merci à TOI…
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Je n’en doute pas…
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