
ENVERS
Etrangement on se trouve là où on n’est pas
et dans un bien-être appelé on va retrouver au bon endroit
Une petite fille à l’âge de femme demande la parole…
…
N-L – 09/11/18

ENVERS
Etrangement on se trouve là où on n’est pas
et dans un bien-être appelé on va retrouver au bon endroit
Une petite fille à l’âge de femme demande la parole…
…
N-L – 09/11/18

Parle-moi couleur, dis leur forme quand elles t’entrent au ventre
Ici les murs sont une seule et grande ouverture. Je te laisse le dire. Je me tais, ta voix disant dans ses différentes polices de caractères, ses intonations, ses apparitions multiples, furtive, insidieuse, un râpé de velours aux soies positionnées du derme, concise, en tirade, un herbier sans que jamais tu épingles les papillons au liège de tes conjugaisons. Intime refuge, c’est une sensation d’absence de danger, que la peur qui te monte parfois aux cordes vocales finit par rasséréner.
Comme si ta joue se voulait fleur au vase, ton visage penche d’un côté sur la tige du cou, un Modigliani qui ovalise le carré de ton caractère.
Et tout autour, passé nos limites, l’obscurantisme ne laisse aucune illusion à se faire. Il se complaît dans son expression opaque. Pesant au point d’interrompre la respiration, trop lourd, pesant, comme le laid qui croit utile de se vanter.
L’atelier te transforme à l’instant où tu t’y glisses.
Ce qu’il faut dire pour faire semblant se jette à la poubelle. Volubile, tu ne peux plus cacher ce qui te tord les tripes. Et pourtant tu es assise sur ton tapis, « ta niche », silencieuse et gardienne, l’oeil sur son axe pivotant.Tu propulses, irradie, le blanc court aux villages à flanc de montagne, le rose d’un lierre-géranium à l’assaut des cheveux de la sévillane arrivant sur son cheval andalou. Tu grattes du sabot, les cornes frappant pour que s’ouvre la porte du torril, devançant la sonnerie de la trompette de l’arène. Tu es ce soir de lune où la plage s’allume de plusieurs feux, gitans rassemblés autour des roulottes ayant détaché leur chevaux, les chiens sont endormis, le monde s’est isolé là où tout est possible. On a le corps à demi dans la mer et on marche enlacés, le long d’un flamenco qui perce l’indifférence.
Continues, dis du corps, du buste, des seins castagnettes, des vertèbres fébriles, des fesses tempo, des jambes et des cuisses vierges en procession. Aux étoiles qui font l’univers habitable, joins ton irrépressible besoin d’aimer, donne le ton, avoue, confie, jette, lance, demande, donne il a y a du poil aux pinceaux et du fil au couteau, la pâte est souple, charnelle elle volute de tes odeurs, tout autour les fleurs se pulpent, les branches se feuillent d’oiseaux, l’herbe absorbe la douleur des jours sans, l’utopie enfin trouve droit de cité, dis-leur tout !!!
Niala-Loisobleu – 09/11/18
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Vénus Khoury-Ghata Vénus, aux tard venus Ton bijou pendait sous les palmes d’août La systole rouge de Donnait le pouls de l’horizon Véga cloutait le zénith bleu Tu cherchais la polaire en vain La chaise cassée de La rangeas en paix où je te dis sur les terrasses Et je sortis de ton coffret Comme l’assistant du prestidigitateur La Ton cœur de salade fila dans ma bouche Tout aux portes de la veuve de « Mais à Nous prîmes un express tardif et ressortâmes où il ne fallait pas, e et « A deux heures un dernier bar open on mais rien que du bourbon et des nuts Et à trois heures de quel collège de J’ai un portrait de lui polaroïd contre la grille du Réservoir un large chapeau noir éclaire son sourire souriant J’écris avec un crayon rouge de la Avec La barge à touristes fit circuler le A John A intervertit nos passeports et nous avons quitté l’Espagne léthargiquement chacun sous l’identité de l’autre C’est Repartant pour il me téléphone Il en rit volontiers et me dit L’an prochain Il faudrait que tu viennes à |
Ce qui sied à la nuit tient dans la part de rêve qui habille le noir d’une lumière en nu- propriété…
N-L – 09/11/18

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