SIMPLEMENT NE CHANGE RIEN
Du linge au vent qui claque en corps ? Le moulin nourrissant l’abreuvoir arrose l’abattoir.
Les ruines tiennent par collage d’affiches mensongères.
Château de sable sur absence de mère à quoi mène le saut ?
Garder l’Elle.
Elle a les seins d’encre, le laid sevré, un frisson sous l’aisselle et deux fraises à croquer, au perchoir d’épaules un duo de pigeons à l’abri des buses. Si le géranium pousse à l’appui c’est dans la célébration d’un balcon sans cagoule à Séville.
L’accord de la plume et du poil tapi sur la toile, un bruit lointain de fers à cheval se rapproche en monte sauvage. L’air coulé dans la cire d’un vieux microsillon pompe le nectar poétique d’un riche vocabulaire pour donner un sens à vivre. Rappelle-toi Barbara, ce jour-là, juste toi émoi, sur l’étendue bleue d’un drap de lin que des papillons coloraient de leur ailes. Des traînées vertes aux genoux et les longues traces de pattes à modeler l’effusion sur les i de l’escalier du rêve. Une à une vinrent les caresses en braille du cri sourd-et-muet, lancé à l’élastique du saut.
Des enfants assis par terre n’ont dieu
assez d’oiseaux échappés des destructions
pour fermer tout dogme
la roulotte me gagne à ton feu
n’éteins pas ta lumière
Passant devant le musée devenu éco, seule la caisse était visible, sur le fleuve des boulettes venues de la mer, nageaient en mascaret dans le vomi d’une culture. L’opinion sans voix ne trouvant que dire on inventa le like comme IVG d’espéranto.
L’amour comprit à quel point ô combien le faire sans prétexte pornographe pouvait maintenir plus que faire semblant en twoo.
Niala-Loisobleu – 7 Novembre 2018

Souviens toi, souviens toi que nous mangions des fruits sans amertume et comme nous chantions d’un même souffle avec les oiseaux…Crois-tu que les semblants d’étoiles qui tombent inertes sur l ‘écran plat des désirs mort-nés puissent nous empêcher de décrocher la lune?
Que Néni, l’escalier du rêve est le complice de nos pas; Vivre est là.. Croquons la pomme jusqu’au trognon et mourons ravis pinceau dans la peinture des cambrures, mon Alain…
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L’écriture penchée à la cambrure du paumier est on ne peut plus droite. Le foutriquet du comportement est désespérant pour le futur immédiat. Seulement le poil de l’écriture et la plume du peint sont intouchables.
Nous n’avons donc qu’à désespérer pour les autres ma Barbara.
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