DERRIERE LA PORTE VERTE
J’ai remonté à ça voir
alors que tu avais l’orteil à tremper dans la traversée par le gué.
Parvenu à la fosse poplitée ton sursaut m’éclaira.
Je voulais mieux que souvenir, initier. Trouver derrière pour devant
en te découvrant au premier âge avant que disparaisse l’estran d’avant marée-haute.
Entre les stèles à la diagonale du clocher où l’aïeule à la corde sonnait, j’ai reconnu la respiration de ton derme nu, rien d’herbe pour le ralentir, rien de caillou pour le bloquer, tout était à ouvrir.
Quand je marche au coeur de la forêt des mystères, un arbre est toujours au Centre, pour marquer de sa colonne la destinée du premier pas. Le juvénile d’une tes mèches fait étendard., pendant qu’un orchestre barbare se remet à la chanson douce.
Au bout de la flèche vibre le ruban de l’arc de ton balancement.
Niala-Loisobleu – 6 Novembre 2018

La poésie pour pourvoir, telle s’est d’emblée peinte l’Epoque…et refaire le chemin c’est finalement en emprunter un autre…pour faire pleuvoir des étoiles sur les nuits couleur de poix, il a fallu boire avec confiance dans nos mains tremblantes et recompter ensemble nos blancs moutons…La vie s’étage autrement, dans les parts d’elle oubliées et celles réinventées sur lesquelles les chevaux se retournent…Le ciel s’ouvre les veines pour nous regarder encore…
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Les chevaux qu’un avant pousse ne se retournent que pour le labour que leurs reins ouvre…semeurs, leur crin n’a pas peur. ..
Merci ma Barbara.
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ô combien semeurs…Bonheur d’être ensemble…
Je t’embrasse mon Alain
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