DE VRAI
J’écoute l’insecte me monter le long du bras, minuscule chose, certainement capable de ce qui dépasse l’entendement, le monde de l’herbe a le don de gagner la branche en passant par la racine. Des cités antiques sont là sous la démolition des pieds qui ne pensent qu’à conquérir le peu de chant qui reste dans la nature. Je descends de cheval, le crin vibre, un songe de fou vient de me coller à Toi Pensée-Proche. Que de fastes prétentieux ignorent la grandeur du monde du silence. Repose-toi, ma fatigue jointe à la tienne ne pourra déranger l’insecte dans son oeuvre.
N-L 05/11/18

L’insecte du silence se pose sur toi et te regarde…
Bonne soirée mon Alain
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Vivre en
Ce qui me grimpe ne mort pas ma Barbara.
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Superbe !!
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Vraiment touché Delphine, merci, je t’embrasse, bonne nuit.
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