Odeur Marine
La rue collée au bout des doigts, il se pourrait que je sorte du lit de la rivière pour rejoindre l’embouchure. Sans que la tentation y soit pour quelque chose, n’en demeure pas moins vrai qu’en allant au bord du quai on a sa valise à la main. Tu te souviens du mouchoir de la gare ? Ce que qu’on a pu voir au travers de ses carreaux humides. Quelque part, tout près d’ici, se tient à toucher ce qui se sauve devant soi. Ce sont les yeux des lucarnes et leur façon de s’ouvrir qui font avancer les mirages. Un été en automne ça décale l’hivernage des arbres. Laisse courir le flot de tes larmes sur le tour de l’enceinte du ventre plein de ta femme. C’est ainsi que la vulnérabilité des prédictions se dévoile. Caboteur, ton coeur va d’un pore à l’autre de se qui dresse les poils de ses bras. Ces lieux monumentaux qui se sont arrêtés de vouloir convaincre finissent parfois par éclairer. La parole est un débit de moisson en panne de greniers. Mieux vaut tenir son carré de ciel à proximité de son cheval pour se mettre à écrire sa prochaine volonté plutôt que l’amertume de ses regrets dans la dernière. Quelque part, je suis de la pierre de la première cathédrale. Celle où le chant n’avait pas encore été incarcéré dans la nef de Noé, à destination du mensonge écologique.
Niala-Loisobleu – 26 Octobre 2017

« Quelque part, je suis de la pierre de la première cathédrale »
C’est superbe, cher zoizo. Et frissonnant.
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Oui de cette pierre vibrant encore de l’extraction la menant à devoir construire 🦋❤️🦋
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Du flot embrassé par le vent monte l’éclat des vagues.
Merci Isoptech .
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Le mouvement prend l’accent qui caractérise le sentiment exprimé pour donner aux mots ce qui confère l’état.
Merci Elisa.
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Merci MioModus.
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Cette journée est là, j’ignore pourtant qu’elle en sera l’odeur.
Merci solenev79 .
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