Le long des Quais 3
Toutes dégoulinantes dans leurs petits bois, mes vitres libèrent des flots d’images salées. En noir-et-blanc, grand reportage d’un match personnel, les voici couleurs de toi dans leurs voyages. C’est soleil dans la glace ou bouché dans le reflet. Selon que la scène fut tournée en bouillon de moules ou dans la négresse bleue d’un dimanche à Robinson. Ah je t’en ai soulevé de foi le pan, ma vie. Libertin respectueux de ne froisser que ta robe et pas ton sentiment. Faut dire que tu ne m’as caché les chemins de ton verger, m’invitant dans le moment de l’inculte à t’y foutre la main pour que la chevillette elle bobinera. Foutre comme disait mon père, si tu renies le jus comment pourrais-tu te plaindre de te faire mettre à sec. Parce que dans ce qu’il y a de regrettablement amer dans cette chienne d’existence, tu t’en dois une bonne part. As-tu déjà eu le courage de calculer le pourcentage qui te revient ? Les regrets éternels sont des maux justes bons à écrire sur les couronnes. Ose, nom de dieu qu’il te plaira de prendre ou de laisser, ose te regarder dans les yeux, pas dans ta soupe.
Niala-Loisobleu – 21 Octobre 2017

La sale gueule de l’erreur n’est pas l’apanage de celle des autres.
Merci Boris.
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Hâler, hâler, ne rien surtout rien laissé en arrière !
Merci isoptech.
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Il avait le jaune maillot, mais pas pour les tapes dans le do. Pour autant de raisons qui peuvent s’opposer dans le concept de la vie.
Merci Audrey je te dimanche bon et t’embrasse !
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Tard dans la vie
Je suis dur
Je suis tendre
Partout où j’ai passé
J’ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte accroché au plus haut des entrailles
À la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement
Pierre Reverdy, (Sable mouvant)
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S’égoutter
Son sel en chavire
Et souquer en son sein
Debout voile affalé
Merci iotop
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Il n’y a de réponse à soi que dans l’honnêteté que l’on s’accorde à ne pas détourner. A faire la guerre au nom de la paix le choix des déviances est si vaste qu’il n’est plus possible de se recentrer sur la question. Mal et bien ne sont plus séparables. Et la fin commence ainsi. Une seule façon d’espérer guérir. Appuyer jusqu’à la sortie du pus de son orgueil.
Merci barbarasoleil.
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J’ai vu que tu te posais des questions à propos de l’état de santé de la poésie aujourd’hui barbarasoleil. Je pense qu’elle est en pleine forme. Les temps ont changé. Il n’y a plus de réels mouvements artistiques. À mon avis, parce qu’ils se referont d’eux-mêmes pour surgir naturellement de la friche actuelle qui vient d’une forme de société à côté de ses pompes.
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La présence est en dehors de la compagnie.
Merci solenev79.
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