Le long des Quais 2
Elle travaillait à la chaîne le soir quand les réverbères allumaient leurs clopes. Avec une copine, du Bd St-Germain, elle cherchait autour des troquets de la Place St-Germain-des-Prés de quoi donner à vivre, au poète qu’elle aimait. J’ai jamais été aussi profond dans le labyrinthe du sens moral, avec les jours que ma vie m’a amené à pas toujours choisir, Germaine m’a fait affronter ma tolérance dans les coins les plus enfouis de mon être.
Bien sûr la vigilance que ça exige pour éloigner le con type, peut-être au-dessus des moyens du lambda. D’abord il y a ceux que ça choque d’emblée. On trouve souvent tellement d’ignominie en eux que ça me prive de réponse. Que dire au con pourri intégral ?
Pourquoi je parle ça ? Oh, parce que d’un mot échangé avec un écho, remonte le problème de l’absence de résonance de ce monde qui prétend à l’union. Il sont trop fréquents les matins où le congruaire monte en chaire pour me gaver avec ses petites pensées hypocrites. Je suis propre, peut-être que ça explique mon accès à ce que la société juge.
Le blanc qui passait dans les yeux d’une de mes maîtresses quand elle me disait combien elle aimait son époux alors qu’elle répondait à mes coups de reins, m’a débouché les oreilles.
Niala-Loisobleu – 20 Octobre 2017

Bon jour,
Le dernier paragraphe confirme que l’humain pose ses fondements sur deux principes : jouir et mourir (au sens large des termes). A part ça, rien de neuf sous le couette 🙂
En tout cas un texte fort bien mis en scène 🙂
Max-Louis
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Quand il y’a du large, Max-Louis, on est pas du plus mauvais côté.
L’étroit mousquetaire étant hélas de cap et d’ôté.
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Ce qui pue dans la Seine c’est qu’il y a toujours un Judas.
Merci Ben.
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Il y a l’eau qui coule et le courant qui coupr. Question de fusibles !
Merci isoptech.
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J’entends venir la marée. Les femmes des pêcheurs descendent les carioles au port.
Merci MioModus.
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Là où l’ô monte nous ne risquons pas de mourir à sec !
Merci kreakhaos.
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