Grandeur nature
Je vois enfin le jour à travers les paupières
Les persiennes de la maison se soulèvent
Et battent
Mais le jour où je devais le rencontrer
N’est pas encore venu
Entre le chemin qui penche et les arbres il est nu
Et ces cheveux au vent que soulève le soleil
C’est la flamme qui entoure sa tête
Au déclin du jour
Au milieu du vol des chauve-souris
Sous le toit couvert de mousse où fume une cheminée
Lentement Il s’est évanoui
Au bord de la forêt
Une femme en jupon
Vient de s’agenouiller
Pierre Reverdy, La lucarne ovale, dans Œuvres complètes, tome I, édition présentée et annotée par Étienne-Alain Hubert, Flammarion, 2010, p. 109.
Il y a dans le temps pour tout, la limite atteinte. Ainsi vient le moment de se tuer d’une erreur, de surcroît présentée humaine.
Un être de mots en haillons se décharne
N-L – 13/10/17

Et ce volcan que l’on croyait éteint déverse sa lave dans les grottes secrètes aux entrailles de la terre-mère. Et la vie renaît des cendres 🔥
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Telluriques secousses. Le tronc se tord pour projeter l’olivier hors de taire !
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La bulle perce. Le cortex ne peut enfermer le silence libérateur dans une matière grise. La parole est de cœur.
Merci Luciole.
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Une porte en trompe-l’œil cligne du fond pour laisser supposer qu’elle ouvre.
Merci Audrey.
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Le temps du chrysanthème pointe son appétit de fric aux saints. Qu’est-ce qui contient le plus de présence sur la pierre: le vrai ou celui en plastique ?
Je pense qu’il ne faut pas tenir compte d’une durabilité différente. Ce qui est bref en dit souvent plus qu’un discours.
Merci lemarcheursolitaire.
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A ceux qui refoulent leurs sentiments, je s’aime un espoir pour les greniers qui font passer les hivers.
Merci Margot.
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Juste taille
Ce qui souffle de hanche
Coule
Je t’embrasse Célestine
🦋❤️🦋
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Ses paires siennes
au travers des doigts
il la vit toute ouverte
et dit
qu’aurions-nous eu besoin d’un soutien-gorge ?
Merci ma Barbara.
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