
Au Coeur de l’Âtre
Dans la chambre des enfants tout est simple, et poignant. La fenêtre est ouverte. Elle bat, elle respire. L’eau de la pluie ruisselle sur les marches. Il faudrait d’autres paroles pour éponger une eau-mère si amère. D’autres musiques pour danser. Devant la fenêtre ouverte, transportée.
Jacques Dupin (Ecart)
Nous avons fatigué l’orée des bois au point de tarir le brin de sève,
les cheminées refoulent de ragots et la suie nitre le devant-soi d’efflorescences sépia
Le fruit percé sanguine entre les dents du râteau
pourtant il reste dans les reins des vertèbres qui s’opposent à l’abandon.
L’amour n’apparaît que dans de multiples contrefaçons, coeur étouffé au sein de la prothèse mammaire.
J’ai cru et bien que ne croissant plus à mon âge, je rêve toujours du m’aime bleu apparent. Stupide au milieu des petits-hommes, vaillant chevalier au chemin de la croisade enfantine. Le sac de billes au moyeu du vélo, la craie au bâton de marche, des moulins à la sortie du remous des castors. La vague humaine phosphoriphore en gilets obligatoires sur ses routes pour s’inventer un reste de présence. Pauvreté en tous domaines, le drame du bulbe pour lequel le bio n’a plus de recours.
l’imbécillité avance à grand pas vers un néo-no-bel.
Hourra les réseaux sociaux essaiment la solitude en grand-format.
Mes amours pochés saignent sous les arcades. Le frisson se cherche au long des rues vides d’un centre-ville désaffecté. Vitrines à vendre, parcomètres volubiles et silence coupe-gorge.Refusant de mourir con, je tiens à le rester de tout mon vivant. Ainsi la bile qui ronge l’estomac ne viendra pas pisser dans mon encre. Le monde est décadent. Pas une raison pour sauter du train dans le précipice
Que la flamme vive !
Niala-Loisobleu – 6 Octobre 2017
Mes veines refusent de charrier le pus des insanités. Si la perte est irrémédiable ça n’aura pas été par mon concours.
Merci viduité.
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Quelles abeilles aujourd’hui butinent encore dans le sens de leur existence ? On trafique l’ensemble en jurant la pureté présente !
Merci tracesdusouffle.
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Je n’aurais toujours de souffle que pour la gorge qui demande à sortir des maux de paroles.
Merci Audrey, je te vois mieux là que sur le site à vacarme. Bon week-end.
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bras d’honneur et pied de nez au destin mal barré.L’amer doux et grisant du breuvage de la vie. J’aime beaucoup.
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Oui le salé sucré du dessert à qui perd-gagne. Comme quoi les montagnes russes peuvent tès bie se trouver en Afrique australe…Merci Charef.
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Chaque jour de vivre demande un né fort !!!!!!!!!!!!!!!!! Ah Célestine !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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