
FORTE NUIT DE BILAN
Le silence au petit-matin, en couverture, ça rassure les yeux au terme d’une longue conversation qui n’a pas nuit.
La lune demeure expansive et libertaire. Elle se fout des yeux chiasseux qui matent d’une serrure à l’autre en se disant « cachons-nous jusqu’à nous m’aime, faut pas rougir de salaces idées ». Tâchons seulement de tout savoir de ce qui ne nous regarde pas
Lune et l’Autre, n’avons pas à nous souvenir du rêve qui de Nous deux n’a fait qu’Un, le jour le poursuit. Nous restons branchés sans craindre un soupçon libertin rajouté aux poivres d’épanchements de si nos vies (n’étaient pas ce que nous en faisons, nous ne serions que le regret de nous mêmes).
Tout au long de tes collines je continue à coller à tes flancs. Mains tenant les fauves qui ont le musc des feulements restés accrochés aux branches des voeux érectiles. La chaise sur laquelle mes fesses t’ont prises en amazone, andalouse, cheval à rab au manège ondulant, un toro noir dégainé chauve, traversant lô live à taper au noyau…
Ole ! Anda !
Non, ne parle pas, laisse ta langue allée
principale
par laquelle j’antre
parler à ces oiseaux multicolores qui nous excitent de leur plume hard
puits à ce chat
denseur du grand écart
laisse-moi , croix de bois, crois de faire, le salto de mes dernières pointes, chant de bon signe lancé à la volée, qui n’écrase pas sa balle, out dans le mur…
Ce que j’ai vécu cette nuit me permet ce matin de partir, je n’ai plus rien d’ici à faire, mon Amour est d’Ailleurs.
Je n’aime pas ces portraits psychologiques il font trop beau pour être vrais, la preuve preuve tient dans ce que l’on trouve au bas de la page de sa vie
Niala-Loisobleu – 30 Mars 2017

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