CANSO
Calcaire penché sur l’ardoise d’un conte particulier
mon coeur-craie
saute-marelle
à la criée
qu’on efface pas son ciel
d’un baîllon
à terre
Quelque perle au ver de l’huître
demeurée au talon
des bouts riches
Je troubade
jongleur de mots
montreur des toiles
en Char io
Puits
plongé
de bas en ô
lance mes quatre vérités
aux marres chants désamours
que taire n’absorbe plus
Noyé sous le flou de prévisions
coulant à pique
un espoir frelaté
dans les labos d’une alchimie
pro-dépressive
Au bourre l’arène
l’écho qu’hue
l’ola
dit sors de là
ton je
ne noue pas l’amble hématite vertu du faire
que les zoos rayent
bassent
Troubadons
ménestrélons
saltimbanquons
en fin’amor
courtois
pas en jouant la fille de l’erre
mal-aimée
snobant les commentaires
Niala-Loisobleu – 21 Mars 2017


Quel plaisir de lire tes mots en compagnie de mon colombien. Je te souhaite une belle journée
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Creo en dios
En ese que sale de mí
y de los otros
en ese hecho vital
que mata la soberbia
que limpia y entonces
distingue
lo que no es un dios
lo que no es un hombre Je crois en dieu
En celui qui jaillit de moi
et des autres
ce fait vital
qui tue l’orgueil
qui décape et alors
distingue
ce qui n’est pas un dieu
ce qui n’est pas un homme
Brebajes
Los hombres se embriagan
los poetas liban con los brujos
bebidas prohibidas
amargas y espesas
aptas para exudar del cuerpo
al único enemigo persistente
la muerte que igual que dios
está conspirando en las esquinas. . .
Breuvages
Les hommes boivent
les poètes s’enivrent avec les chamans
de boissons interdites
amères et épaisses
capables d’ extirper du corps
l’unique ennemi persistant
la mort pareille a dieu
conspire dans tous les coins. . .
Alucinación
Un zancudo zumbando
una rata vigilando la cena
un moribundo
La locura transpira
noche de agujas
los cadáveres danzan
hierve la euforia
desorbitados clisos
Nosocomio es el mundo
¡Quizá despierte!
para interrumpir este despojo Hallucination
Un moustique bourdonne
un rat surveille le repas
un moribond
La folie transpire
nuit d’ aiguilles
les cadavres dansent
l’ euphorie frémit
quinquets exorbités
Le monde est un asile
A quand l’éveil !
pour interrompre ce dépouillement
Extraña plenitud
Flujo y reflujo
sospecha desbordada
La sapiencia es espuma
expulsada del agua Etrange plénitude
Flux et reflux
soupçons en crue
La sagesse est l’ écume
expulsée de l’ eau
Oficina prohibida
Passerelle Grange-aux-Belles
Llegada la noche
salto la tapia
para escuchar el agua
me sumerjo entonces
exiliado en mi orfandad
Pasado el trance
el viajero de la ciudad profunda
regresa a la reverberación
Húmedo viste su soledad
rompe el delirio del ahogado
y abandona la oficina prohibida
Bureau interdit
Passerelle Grange-aux-Belles
La nuit venue
j’enjambe le mur
pour écouter l’ eau
je sombre alors
exilé dans mon abandon
L’ épreuve franchie
le voyageur de la cité profonde
retourne a la réverbération
Humide il revêt sa solitude
brise le délire du naufragé
et abandonne le bureau interdit
Pour mieux beurrer tes tartines d’un miel éveil, je t’offre quelques poèmes de Jorge TORRES-MEDINA poète colombien ô combien énergétique, Stéphanie !
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Ce matin, mnn café est particulièrement racé et fruité grâce à toi
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De savoir combien il donne sans rien prendre, est vraiment ce qui a tout le parfum d’un Bon Jour ❤🌈❤🌈❤
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Le gros ventre du printemps ne fera pas naître en corps aujourd’hui ses fleurettes, il pleut comme…
Merci Stéphanie.
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Me relevant du dessous d’un nuage trop lourd, je redresse l’herbe de mes doigts, et j’attelle mon cheval au cou de la source de lumière.
Merci affranchie.
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Ainsi est la voix du poète: un fil de silence recousant le temps. (Mia Couto)
En silence je recueille ta voix et incorpore les paroles lancées vers demain… un chant en exil dans une mémoire à naître ailleurs. 💙🌈💙
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Assis au sein du temporel, le poète contemple L’Ile d’Amour, dont l’éternité sera gardienne❤🙌🏻❤
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Il n’y a que marches au bout de la nuit. La lumière a franchir.
Merci carnetsdedestinees.
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Un brin d’odeur, quatre poils de né, le goût de la pierre dans le fusil du vin du Poitou, et d’un bout à l’autre de la vie l’écume des jours, voilà Célestine une coupe canso.
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La résonance c’est ce qui reste pur dans la pollution de la pensée.
Merci Lisi.
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