A DESSEIN ARRIVE L’AUBADE
Chemin calé dans l’épaule, le long coude qui monte dans la brume du matin rampant au sol.Quelques étoiles falotes se balancent entre les premières fermes du village. Suivies des aboiements de chiens qui tirent sur la chaîne les retenant, le jour qui se lève laisse le bois dans la pénombre au chevet d’une nuit faite blanche dans tes draps, à te parcourir pleine-lune. La cheminée s’est endormie vers l’aube, sous le poids des rondins qu’elle a réduit en cendres.
Dans les plis des vêtements pendus au perroquet de l’entrée, l’enfant n’a pas ôté les cailloux que ses doigts ont polis à force de prières. Ils reposent avec les morceaux de ficelles effilochées qu’un noeud retient à la filature de l’histoire. Mieux que des cadres, ils retiennent plus d’images du puzzle, qu’un album, où faute d’air, elles jaunissent aux érosions du temps.
Ta poitrine en me battant au coeur, nourrit ta présence en dehors des repas. J’aime le balancement de tes seins au clocher de ta poitrine. Tantôt nonchalant, il m’emporte à l’intérieur du fourré, derrière lequel pousse la route qui ne s’arrête que pour repartir. Loin des bavards qui ne tarissent pas d’histoires sans goût. Ils ont l’instinct affuté tes seins.Je reste émerveillé, sans rien dire. Les voyant comme deux animaux que rien ne sépare, ne rien laisser échapper de la moindre manifestation de leur environnement. D’instinct ils sentent les changements de temps qui vont survenir.
Quelquefois, au bord du vent, ils se mettent à courir, se jetant en avant, joyeux de savoir qu’ils peuvent arriver les premiers au bout du sprint. Joueurs comme des chiots ils se roulent l’un sur l’autre, en se mordillant sous d’inoffensifs coups de griffes.Ils se chevauchent, s’enroulent, glissent au bas de l’aisselle, lourds de choses à dire et relèvent la tête en jonglant avec leurs aréoles.
Nous irons à la mer voir le gonflement des voiles.Et nous prendrons le vélo pour le marché aux fleurs des quais de l’Ile au Trésor, il me reste assez de créons dans la boîte de couleurs…
Niala-Loisobleu – 13 Mars 2017


Sans attendre que les grillons rechargent la cheminée, la chaleur des pensées tient la laine.
Merci Anita.
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Ils se cherchent même en plein jour, qu’y faire ? Nous la nuit ne nous perd m’aime pas.
Merci Rocafort, bonjour à Françoise.
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Seul ce que nos coeurs façonnent nous permet de donner un autre accès à nos mains.
Merci Stéphanie, un regard pour t’approcher.
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La manière qu’ils ont de passer à côté nous garde dedans Boris, merci et bonne journée à toi.
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Quand il me vient de me sentir être une page, ça m’arrive de remonter à l’arbre d’où je sors. Alors je remets une couche d’écorce.
Merci Vituité.
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La beauté d’une nuit qui s’étoile vient que j’y marche en pouvant me fier à un ami. Merci de t’y trouver carnetsparesseux.
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A mi-paupières les choses se dévêtent du superflu. On voit glisser les habits du mensonge. L’instant d’une purification et on peut ouvrir grand la main.
Merci Marguerite.
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Chui-là d’aujourd’hui, le soleil, il cache pas ce qu’il a dans la bretelle, même les nuages épars qui le suivent ne peuvent rin ôter du printemps qu’il porte sur lui !
Je tant brasse ma Lisi !
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Le chemin est en corps ma seule école, Célestine.
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Ce qui est à dessein peut, si le crayon tient, devenir peinture.
Merci Manache.
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Des matins, belvédères du jour, l’horizon donne sa température..
Merci Margot.
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