BLEU DU CHIEN QUE JE SUIS
Le m’aime chant pousse son coquelicot matinal
mêlant le bleuet qui fait couple au coeur d’épis
Voir cette vague rouler
blondeur autour du cou de ma campagne
hisse et ô
moi son accordeur
Un pinceau sec gémit à port
toile affalée
au pied
en chien de fusil
L’origine de sa nature travestie , trahit le mensonge des jambes qui restent hors du tapis de la marelle. Butées dans un orgueil s’empêchant d’hâler éclore. Le mal se confond plus souvent au bien dans un indicible profil. Je demande à mon tain de montrer l’intérieur de mon image. Ne plus donner au tant perdu la majeure partie de sa traversée. Couleur je suis. Mes yeux ne peuvent nourrir le peint rassis. C’est dur à dépasser l’aube, l’hiver en brouillard sur la corde linge s’égoutte en gel. L’instant mort-né n’est que Jeûne qui sent vieux.
Sous les pieds d’ici
ma tête à l’envers de là
ne peut laisser mon coeur
regretter l’en droit
de tout le bleu
du chien que je suis
Niala-Loisobleu – 9 Mars 2017

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.