
TOUS MES OEUFS DE NOS AILES
Casser les placards à coups de cris déployés
naître qu’un chien
griffes écrites à tenir les hanches du soc
sillons ouverts
Le verre se souffle tous les jours de l’han
les wagonnets charriant la gangue
grisou grisou
tango tango
que fétu là viens dis-moi Petite-Souris ?
Je vais te faire sentir la paille de ma mangeoire
l’absurde garde en mains la blancheur des dents de mon innocence
Tu crois ?
Bien sûr l’inexistence de Dieu ou son existence sont sang lien avec ma foi
l’iconoclaste vision fait chaque jour son grand-pardon
Ils râlent comme ils vivent
morts-debout
le chemin de fer
la lumière
les ferry-boats
les îles et leurs coulis de pont
les outrenoirs
les outres anses
les outre-amers de mer morte
les outres âges par attouchements
l’outrecuidant abus
l’outrepassé à côté des pompes
l’outsider projet
la concierge dans laisse cailler
le femme gonflable et la faim des allocations familiales
le concile et le mariage pour tous
le jésuite de lion et la rosette du va tiquant
le socialisme des maux-crate qui relance la mode de la chemise noire
un iceberg nommé désir sur un minou brûlant
la varice et l’art pas gond
des asséchements de campagne pour un accroissement céréalier présidentiel
noël à gogo
de la fève bananière
du roué mage
the voice tousse de boue
des accordéons lasers dans le goût pillons
ton cul à l’encan
vide-bourses en promo
Dans la nuit l’enfant fugue, monte dans son camion de pompiers, la grande échelle appuyée contre le vide, pour rejoindre son cheval de bois. Avant de partir il a mis superman et l’homme-araignée a détartrer la conduite de ses parents. Posé ses peluches entre les cuisses de l’amer, en défi à l’abandon de la nature. Sans laisser un maux, il a déserté l’école. Puis renversant son chocolat de goudron, s’est déchaussé la plante des pieds du potager, sans le pace-maker, cœur à nu, pour faire prendre l’air à l’âme de toute chose. D’un grand shoot dans le hamburger il a mis le mac d’ô entre les deux poteaux, pêté, rôté, pissé sur les marques, pôle emploi, contrat jeûne, piétiné les robots et cloué la porte à la Marine après avoir cassé la clef dans le pène.
Tout seul au milieu de la clairière de La Concorde, il a noyé le djihad dans le grand bas sein du luxe en bourre, puis à jeté le trou sot de clefs que le roi fait néant s’apprête à brandir devant sa Cour au milieu
d’un mandat d’abus de pouvoir.
Emerveillé aux pieds des yeux endormis de son Amour, de ses lèvres de poète, il laisse sa main écrire le silence de l’émotion que lui inspire sa Beauté Sauvage.Que tu sois d’une autre croyance, d’une autre obédience, d’une autre couleur ne peut qu’être la pierre angulaire de nôtre édifice.
Qui ne voudrait dire sans mentir, la simplicité d’être juste l’Amoureux Bleu allumé d’arbres sur un gâteau de vie?
Il écoute battre son coeur jamais endormi
sa cabane en villégiature des deux Charentes
au centre du marais
Moëze-Oléron
Niala-Loisobleu
6 Novembre 2014/24 Décembre 2015
https://www.youtube.com/watch?v=0KFM3dMTPr8
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