D’UN ESTRAN A L’AUTRE
A l’horizon l’eau
bain de nuages
balise soleil
chenal lune
En tiret
quoi
à part en thèse principale
des points de suspension ?
Rien d’autre que le mouvement démarré
Phare sur son socle granitique
on est pas assis au ban de sable
aujourd’hui signal muet
qui ne cesse d’émettre
la lanterne des mors plantée
sans bolduc et papier-cadeau
Cordouan corde touée
faisceau continu d’ondes fortes
nous fait la bonne passe
gravant au burin des ongles
l’encre qui nous tient à flot
d’un estran à l’autre
sans les boules
à l’étrave
Niala-Loisobleu
20 Décembre 2015
Niala-Loisobleu 
Si je ne comprends pas tous les mots, la poésie demeure, encore plus forte de ces inconnus !
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J’imagine qu’ESTRAN t’interroge, c’est en quelque sorte la hauteur d’eau dans le mouvement des marées…n’hésite pas à poser les questions, nous sommes là pour nous apporter Anne.
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Pas que ça, les bolduc et autre cordouan, mais je ne cherche même pas alors que c’est facile avec Google d’en trouver la signification : ils existent peut-être ou pas mais la sonorité mystérieuse de ces mots inconnus emporte l’imaginaire. Merci Loisobleu.
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Voila pour Cordouan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Cordouan
Le bolduc c’est le ruban plastique pour les paquets-cadeaux
Je t’embrasse Anne.
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Se lâcher l’hippocampe dans le virage, avant que la ligne droite rende tout nostalgique et sans saveurs. Quand les jours se mordent les joues, ô comme les bras m’en tombent…Un bon Dimanche Madame lit !
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Mouiller aux bords des fonds marins ses pieds c’est mettre ses bras en nageoires sans obligation de prendre langue avec un psy. Résultat garanti et moindres frais…merci Francis.
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(Dites, petites parenthèses dans les parenthèses) est-ce normal que je ne voie pas les autres commentaires ? Ou est-ce mon ordi qui débloque ?) Merci… ce commentaire pouvant passer à la trappe…
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Merci On met les voiles !
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