Je pense donc je suis
René abat ses cartes
Je suis fou de Toi dit Valéry
Niala-Loisobleu
19 Décembre 2015
JE SUIS FOU DE TOI
Février 1938, 11 rue de l’Assomption, Paris : devant la grille d’une maison silencieuse, un homme fragile et vieillissant, s’apprête à rendre les armes. A soixante-sept ans, écrivain et poète célébré, professeur au Collège de France, père de famille modèle et mari aimant, il est le grand personnage de la Troisième République.
Pourtant, en ce soir d’hiver, c’est un homme sans défense qui s’avance pour s’engager dans une bataille qu’il s’était juré de ne plus livrer : celle du cœur.
Jeanne Voilier est la plus terrible des guerrières. Loin des murs tapissés de Renoir et de Degas de l’immeuble animé où Valéry habite depuis trente ans avec son épouse, sa famille élargie, les Manet-Rouart, et leurs enfants, Jeanne a dû lutter seule pour se faire une place. Née de père inconnu et d’une mère comédienne, adoptée par un beau-père qui lui offre un état-civil et une situation, elle s’invente ce nom de Voilier, qui fait partie de son charme mystérieux.
Avocate, éditrice, divorcée et très libre de mœurs, courtisée par les plus grands, elle a pris sa revanche sur ses origines lorsqu’elle rencontre Paul Valéry. Lui aussi a connu d’autres femmes, mais jamais il n’a laissé l’amour briser la forteresse de son esprit ou nuire à sa famille et son écriture. Seulement voilà, devant le corps sculptural et la fraîcheur de Jeanne, il va se laisser emporter par la passion.
C’est l’histoire de leur amour que nous raconte merveilleusement Dominique Bona, biographie d’un couple hors du commun, talentueux, tendre, cruel, traversé par la littérature et par la grande histoire
(Source Babelio)
LES GRENADES
Dures grenades entr’ouvertes
Cédant à l’excès de vos grains,
Je crois voir des fronts souverains
Éclatés de leurs découvertes !
Si les soleils par vous subis,
Ô grenades entre-bâillées,
Vous ont fait d’orgueil travaillées
Craquer les cloisons de rubis,
Et que l’or sec de l’écorce
À la demande d’une force
Crève en gemmes rouges de jus,
Cette lumineuse rupture
Fait rêver une âme que j’eus
De sa secrète architecture.
Paul VALÉRY
(Extrait de « Charmes »)
Sublime prédestination à charge explosive de l’amor d’un homme…
Merci Madame lit.
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Sublime… C’est le bon mot… Merci à vous.
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Tu Sète
le flanc de Paul
me colle aux tempes qui passent
à regarder la blancheur des tombes
la joue des cordes de la mer collée
à la viole
de Tonton Georges…
N-L
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“Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!”
Paul Valéry (Le cimetière marin)
Merci Francis.
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[…] Source : COGITO, ERGO SUM : LA PASSION […]
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Merci On met les voiles !
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