
EAU-VIVE
Un ciel ici si chargé
caler là où la langue embrasse avant de parler
transe porte sans se le cacher
Tu sens comme un liseron
grimpante et recouvrante
fraîche de peau sauvage
touffures d’aisselle fouettées de vent
Niala-Loisobleu – 12/03/18

Un ciel ici si chargé
caler là où la langue embrasse avant de parler
transe porte sans se le cacher
Tu sens comme un liseron
grimpante et recouvrante
fraîche de peau sauvage
touffures d’aisselle fouettées de vent
Niala-Loisobleu – 12/03/18

Les jours et leurs écumes se vivent mieux la marée passée. Je pense souvent que l’épaisseur des choses, bien qu’omniprésente, ne se libère que dans les virages qui peuvent redresser les lignes. L’égoïsme des occupations prend ses aises sous couvert d’une nécessité tolérante, qui broie les fibres essentielles, ces petits brins verts, minuscules gravillons, poussières d’étoiles, palpitations poitrinaires, sève où je me nourris, rattaché au primordial sans lequel rien n’a de vie. La vie n’a pas de consanguinité avec l’ensemble du mode aléatoire du temps dispersé, la vie c’est toi, c’est moi tels que nous sommes dans une entité.
Niala-Loisobleu – 18 Novembre 2017
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