
A TRAVERS LES CLOISONNEMENTS
Le souffle de ton existence
passe constamment
à travers les trous de cette dentelle de pierre
Ton empreinte est aux marques de ma pensée
Amollissant la dureté du marbre par la veine de ton pouls
nimbée d’une éternelle blancheur
bleutée
Tu passes couleur papillon
tendue entre le temps enfui et le jour né
sans que le bois des branches craque sous les pas du vent
et que la tige sépare la fleur
du mouvement du lotus
Furtive
évanescente
résonnante
vibrante
d’un certain silence
que les oiseaux gardent
en remuant les ailes d’un mouvement de plume trempée dans l’encrier de ta bouche où se retressent les vocales de ta voix. Chant d’amour ceint par le fleuve où tes seins saules pleurent gonflés d’espoir
La corde lime le bois du cithare
tu passes et repasses
éclose
sur le balcon en transperçant le moucharabieh
Niala-Loisobleu
2 Avril 2018

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.