TABULARIUM
Mon nez rouge mis au garde-manger
et le costume d’arlequin au dos de la chaise à porteur
je vais les pieds nus au chemin d’un jour qui se demande s’il y va où s’il en revient.
Ce qui était dans le cadre du vasistas
a fait une chute.
Des débris de vers semblent à l’abandon dans la cour
Je porterai mes costumes, mes chapeaux et mes casquettes , mes pèlerines, mes gants et mes guêtres au secours de froidures en exil échouées, sur les plages au gré des humeurs. Estran demande de suivre un coefficient régulé. Les petits-baigneurs ne sont pas toujours en celluloïd. Qui flotte la tête à l’envers tire à lui par les pieds au monde voyou, qui montre ses fesses à l’encan. A bord d’une oie sauvage je suis pilote des sait.Pas de cartes du Tendre de la veille, rien que du peint frais sans se mettre à genoux au quotidien d’impair.
Mon fils prodigue…
Pardon, voulez-vous répéter j’ai trop mal en tendu…
Je ne publierai pas l’amour au ban, sul ponticello, du chevalet au gibet. J’ai percé mes tympans de rosaces. Pas de narcisses au bord de mes glaces. Ce cri sauvage de l’entrecuisse que sa toison filtre, reste la source claire de jours que d’autres veulent obscurs.
Le chatouillis des herbes folles à l’accroupi de mon tronc, donne un autre frisson que l’arbre recyclé en papier d’identité.
Niala-Loisobleu – 19 Novembre 2016

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