ENTRE TIEN EMOI 32


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ENTRE TIEN EMOI 32

Les morceaux d’un entourage aux quatre coins. Que l’horizon en est devenu obèse sans sa ligne. Au point que des puanteurs se déguisent en N° de Chat-Nesles. Mélange à l’indécence, con fusion amorale, pornographie de la pureté, on va à la butée du noir…J’ai pas dormi. Besoin urgent de rassembler ce qui de Nous fut dévoyé insolemment. Sans permission.

Libre-arbitre, tolérance sont des vertus qui ne peuvent en aucun cas être galvaudées. La bêtise s’apprête à se faire reconnaître, c’est un édit de roi qui n’hante pas ma République.

La canicule détruit tout sans pitié, le réchauffement de la planète est le paradoxe le plus fort de l’homme-absurde. Plus il s’évertue à faire en sorte, plus la glaciation entre en son coeur. Comme Saturne il fait voeu de manger ses enfants.

Je suis triste

on voudrait écrire la Poésie sur du papier-chiottes

Peindre de la merde en tant qu’Art de la toile

Comme si le Jardin-Terre n’était  plus rentable qu’à exploiter la drogue

Dans mon coin d’idéal

où tu es venue

ma Muse

rejoindre bien d’autres concepts, il faut que nous protègions cet absolu

ma Barbara.

Il est menacé d’incompréhension.

Niala-Loisobleu – 9 Octobre 2018

Moment d’un plant


Moment d’un plant

Un bord de route ourlé d’arbres, un carrefour ouvert sur la mer, un sentier à faire et voilà l’odeur des bruyères qui se fraie le passage d’un pas joyeux. Les marchands de chichis rincent les huiles rances pour les prochaines vacances. Chambre allouée, le papier-peint bleuit dans les bouquets des draps du lit.

Derrière la porte, la pierre d’âtre feuillette les crémaillères. Le ventre bat quand  passe un vol d’oies sauvages

Entre le haut et le bas d’une route en pente, des pans de troncs laissent échapper des cimes d’arbres dans les trouées de la brume en suspension.

On dirait une perspective à tracer dans son destin. Rien est jamais fini

Il faut des berges pour percer la sortie des estuaires

Quelquefois, la touffe où l’iris croît, est posée sur un granit au fort caractère, impétueux, voire têtu, qui sans réfléchir s’oppose à la montée des tiges. Il est préconisé d’adopter le dialogue du silence, sans cesser un seul instant de croire en sa conviction. Les choses mal embarquées se noient d’elles-mêmes.

Niala-Loisobleu –  4 Octobre 2017

 

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MISE A JOUR


MISE A JOUR

Le grillage retient de la pêche à la ligne, ce silence de l’hameçon pris dans les herbes. Par les trous de mes oreilles m’arrive le vert de tes yeux posé dans le rouge espoir de la bouteille mise à la mer. Il y a du soleil plus qu’une sente céleste. Mes pieds aux tiens vont et viennent. Enfourché, le m’aime champ d’amour enracine son entité.

Niala-Loisobleu – 17 Avril 2017

Le cheval diamant, qui s’efface
dans la couleur la plus dense – la rose possible.
Neutre lenteur, pause de la matière,
Front de terre, aurore insufflée.

Animal taillé par la lumière dans la couleur
lapidaire, traversé par le goût de la terre,
promptitude et force de la masse qui se dresse
comme la terre de loin dans l’éclat de toute chose.

(…)

António Ramos Rosa (Extrait

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HISTOIRE DE MOUSSE


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HISTOIRE DE MOUSSE

Entre les quatre murs du lit le cheval rue les doigts dans l’éther
de bâbord à tripes bord
poils pris dans la prise siccative d’un brouillard total

Nauséeux ça lifte du rez-de-chaussée aux étiages
le temps de se souvenir de qui on est peut demander un inutile sacrifice
avant de se réveiller des douleurs nées d’un fond vague mis en consigne par une grève illimitée des communications

Des couleurs passent clandestinement en touches clignotantes
est-ce Ô est-ce ?
Des formes grand A s’affichent, l’idée de peindre monte le degré de la teinte
Qui a dit que la vérité logeait au fond du puits
j’y suis
et malgré mon état taupe, je vois clairement que le lieu est squatté par le mensonge

Aurai-je contagié mon ailé fan rose et mon petit vélo ?
Vu comment je pédalais dans le vide de cette simili interruption de grossesse ça donne de quoi douter d’un doute, sans aucun doute

Une lueur me prend par la taille. Soulève la crise maladive que le lâcher-prise a initié, laissez les ambulances garées aux pompes funèbres,  l’énergie de ma fatigue arrache les courbatures et surmonte les aléas mécaniques d’une série noire à trois balles

J’suis pas complètement nase
l’espoir me demeure

Putain, oui, vivre ça fait mal, la pierre est lourde à monter mais c’est rien vu la proportion qu’elle prendrait à la laisser rouler sans karcher pour couper la mousse qui s’aurait amassée.

Niala-Loisobleu – 10 Avril 2017

 

A LA GROTTE CHAUVET


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A LA GROTTE CHAUVET

La nuit à cheval sur le jour
pose sur la lune
ses sabots de clair-obscur

L’eau tisse un voile de rosée
que le front du voyage
ramasse en paysage aride

Les hippocampes mettent plus de silence
dans leurs fantasias
que les élans guerriers des fusils des bouchers

A l’orée des claires
les huîtres plongent hors des assiettes
pour célébrer la perle des côtes vides
que l’estran à la hâte
bâche pour se protéger des engins à moteur
Je suis de cette côte plus sauvage encore que la faune et la flore
que la horde colonise avec les ponts d’opération militaire
d’un mauvais génie sorti de la boîte à pans d’or
d’un égo dévastateur
que les seins-bernard tonnent laid

Les arbres tremblent en premier
la réception souterraine portant au plus intime de la racine
par la fissure des canyons
qu’au fond de la terre
bien à l’abri de la mauvaise lumière
gaz carboniques
et mauvaises alènes
je m’enfouis parmi les chevaux et les bisons
d’une fresque laissée par l’Homme
à 36.000 années de là
pour sentir la VIE me pénétrer

Terre aux ocres rouges
charbonne-moi de sanguine
et pose-moi en Amazone
sur le trait d’une sarbacane
chantant des couleurs de plumes libres…

Niala-Loisobleu – 21/03/17

RELEVE DU COURRIER

Au matin sur le devant de ma porte nettoyé des mots factices, l’ange-gardien avait mis dans ma boîte le récépissé d’accusé de réception signé de ton nom « ALWAYS ». Ce qui existe et demeure a la forme lumineuse du farfadet qui éclaire, la torche du cyprès, éternel gardien de la promesse qui survit dans toutes les apparences contraires.

Niala-Loisobleu – 22 Mars 2017

France Chauvet Cave Replica

LA FLAMME SEDENTAIRE


 

LA FLAMME SEDENTAIRE

Précipitons la rotation des astres et les lésions de l’univers.
Mais pourquoi la joie et pourquoi la douleur ?
Lorsque nous parvenons face à la montagne frontale, surgissent minuscules vêtus de soleil et d’eau, ceux dont nous disons qu’ils sont des dieux, expression la moins opaque de nous-mêmes.

Nous n’aurons pas à les civiliser.
Nous les fêterons seulement, au plus près ; leur logis étant dans une flamme, notre flamme sédentaire.

René Char

Tout s’accorde à délaver l’horizon, jusqu’à l’outre-noir vaincu. Le claquement des voiles est si vif, que je trouve la mesure exacte du sens que cela m’indique. Les deuils n’en finiront jamais de s’écouter à ne pas vouloir vivre le tant autre que celui de Chronos. Il y a le matériel, son factice réel et ses vrais désespoirs générateurs du doute.

Je suis d’abord Poète à plein tant

après s’il en reste

je donnerai au temps sa part de platitude alimentaire quotidienne

On ne fait que très passer

quand on calcule la moindre insignifiance à la gabelle de l’amer

On demeure

maillon

d’une chaîne indestructible quand on naît qu’une cellule d’un ensemble perpétuel

Vous êtes là de toutes les positions de vôtre Âme

Mes Amours

Mon Coeur, mon Fils,

serez

Présents au

Vernissage de  cette dernière exposition

Autre Couleur

Autre Existence

Autre Réalité

Par l’Effet-Miroir, me voici face à la montagne, dos au désert, nous sommes unis d’une m’Aime émotion. Les paramètres fondent comme les montres molles bavant des moustaches d’Avida-Dollar. La mer passe les impuretés humaines par les fanons de la baleine que Jonas guide sur la voie transcendantale. Aucune autre forme éculée n’est à garde, seule celle d’une création sans copié-collé est à retenir. Nous perpétuerons nôtre flamme !

Niala-Loisobleu – 14 Octobre 2014

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Palladium


Palladium

D’avec

pourquoi pas

un pinceau

large

plutôt que d’acheter les menteries

de promesses d’ouverture

je me peignis un placard à vue

pour ne plus voir qu’à l’intérieur

du derrière de mes yeux

Le Silence

en Entier

Niala-Loisobleu – 11/04/16

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ETAT DES LIEUX 5


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ETAT DES LIEUX 5

Repli du brouillard, la pluie s’écope à la serpillière, chemin je t’ouvrirai au coupe-chou.Les maisons se rapprochent à se cogner la tête, se prenant la rue en étau..Plus la foule épaissit plus les gens s’éloignent, je tremble à l’idée de perdre mon téléphone, « qu’adviendrai-je de mon intimité ? » dit le quidam lambda

Drôle de question, sans fond, mais sur laquelle tend la vérité. Alors faut-il que moi aussi je plie, que je me mente à moi-même à défaut d’autre ? Je refuse en bloc et en détails l’abnégation, le soupir du lâche qui s’excuse d’un pet foireux, et s’esquive en laissant juste sa puanteur à la collectivité.

On a tenté de me pourrir l’enfance à coups de problèmes de robinets, puis la jeunesse à prétexter devoir sauver les conquêtes coloniales de quelques négriers, après et avant, il y a eu les abus de sentiments dans des histoires à ne pas salir que les draps. Trop c’est trop, ma société je t’abandonne à ta  faillite. Soyez ce que vous ne pouvez qu’étre. Rien, rien, rien et encore rien.

Rien que beaucoup de tentatives à m’abuser.

J’ai résisté en faisant usage de mes dons naturels de libertaire. Ce qui suppose des arrangements avec le diable plus souvent qu’avec le bon dieu, ce dernier étant de revue au va tiquant. Une chose est sûre, ça comportait de la souffrance mais dans un déroulement sans brouillard, face à des êtres en chair et en os, pas des ombres.Le temps du zombie a pris position, bouleversant tout ce qui reposait sur le contact. On connaissant ses voisins de paliers des fois plus loin qu’on irait sur Mars.

L’amour tu le piétines, l’insulte, le bafoue, le montre du doigt, le raille, le conspue, le ridiculise, le snobe, le détourne, lui ferme ta porte, qu’il revient pas comme un boomerang, ni un VRP aspirateur, encore moins genre prédicateur, non mon P’tit-Gars, l’amour ça surmonte m’aime la haine, c’est immortel !

L’amour, entends le vrai, pas un truc en plumes qui t’en écrit des volumes sans une once de sentiments, non, un vrai qu’on peut pas en parler, parce que ça se vit à deux et loin des marchands du temple, des fornicateurs de guerre, des politiciens véreux, l’amour ça vit pas de pub et sur tout pas de pro messes…Puisque nous ne sommes que de passage, laissez-moi vivre Bon Jour !!!

Niala-Loisobleu

6 Octobre 2015

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https://www.youtube.com/watch?v=aovsWNvxlZg

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