ENTRE TIEN EMOI 12


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ENTRE TIEN EMOI 12

L’éloignement des cigales redonne un pneu de la voie menant plus clairement à l’indicateur de vie test. Avant que les vaches retournent aux trains libérés des pannes l’entre deux-mers asperge la plage du bord à bord au bruimisateur. Ce qui reste de poussière aspire à s’ensacher. La couleur des arbres change de fruit au fur et à mesure que l’encre se lève. Pas loin un oiseau va décrocher l’abstinence. L’atelier secoue le tapis à grands coups de poitrine, on voit plus clair dans la menthe. Sur la Chaume le tilleul ombre l’herbe qui choisit de redresser. Vigueur de bas en haut, remède archi…

Niala-Loisobleu – 06/08/18

VERS LA MER


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VERS LA MER

 

Un bord de route quelques mots le vent est si doux, non la mer n’est pas loin

tu pouvais me laisser garder tes seins

je les aurais fait marcher dans le sable

Si je ris c’est simplement parce que je suis bien, garde-toI

Niala-Loisobleu – 07/06/18

J’entends hennir le Cheval d’où je sors


 

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J’entends hennir

le Cheval d’où je sors

 

Chaude, la pierre d’âtre
garde ma pensée dans ses tisons

Je me tais aux braises
un brin de fumet au nez

Et laisse mes autres présences
m’exprimer moi en couleur
doigts l’un après l’autre
pour apprendre dans toutes les positions
mon esprit en ton cœur
et à libre-cours

Souviens-toi me suis-je répété en innovant par la rue donnant dans l’autre

ton esprit s’est égaré du chemin battu au premier croisement du sein et de mes paumes, ce  matin accouché de la nuit, c’était le dernier jour avant de sortir de ta mer. Et sans l’ignorer entrer dans le long voyage autour de la terre empreint d’enfance primordiale. Des chambres sous les toits  le  goût du boucané m’est venu par les suies des sudations des escaliers de service. Cette liberté que seul le travail procure, je l’ai à refaire le chemin du métier. Dire aujourd’hui la teneur du chant de l’ouvrier à l’époque où la machine n’existait pas ne dirait plus rien. Je suis riche d’en avoir appris la partition. L’argent ne passait pas avant le goût du labeur.

Sous l’acclamation d’un vent qui décoiffe, reste en jupe je t’en supplie, voir tes cuisses me donne plus de vie que les envolées fermées du pantalon dans les guêtres parachutistes.

Niala-Loisobleu – 11 Décembre 2017

CETTE MUSIQUE


CETTE MUSIQUE

Un tant qui ne demande qu’à se pourvoir.

Puisque la lie humaine s’épand mieux que le fumier, ce serait tort de pas y semer la graine du construit. Mains câlées au polissage de la pierre. L’égaré qui prétend connaître, conforte  ma docte ignorance.

jamais rien voulu d’autre que pouvoir traverser sans me faire écraser.

Niala-Loisobleu – 2 Septembre 2017