LA BOÎTE A L’ÊTRE 32


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LA BOÎTE A L’ÊTRE 32

 

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COMME UNE FLEUR CONFUSE EXHALEE DE LA NUIT..

Le bec de cane trempé à la mare

Laisse aux étagères des agonies d’heures

Que des bribes d’ébats remuent sous la dictée

Pour ne pas condamner l’entrée de ma jeunesse

Qui a dit que les murs de ma vieille boutique d’antiquités

Etaient à céder

Pas Toi Femme, ô préciosité

Tu n’as jamais rien eu d’un objet

L’art est inutile, mais indispensable

M’aime

Un pin sot sans chapeau ni crinolines

L’aurait pigner tout seul en ô pinant de la paume

Au long des longs cheveux chignotant mon fleuve

Je refais l’arrêt au milieu en tressant des cerises à tes oreilles

Pour baiser le triangle de tes épaules à l’arche de ta nuque

En remontant au-devant du printemps qui tombe de ta poitrine

Quel âge as-tu donc dis dont vieil enfant

Une montre cassée au poignet

Sans matricule mine et rat logique

Je suis vivant les seins honorés

J’ai vu venir les idées pleines de continents d’accents divers

D’océans aux peaux sans préférences autres

que vivre la couleur de l’amour sans mensonge

J’ai l’allée ouverte le retour déchiré sous les rayons du présent menteur

  – C’est quand qu’on part ?

-Mais t’as pas vu qu’on roule

Joli mois de Mai tes mues guets sont tristes

Chaque matin est fête en soi

Calendrier qui donne ou retire selon qu’on soit du bon ou mauvais côté

De ce qu’on pourrait en corps avoir à donner à l’Autre

Sablier tu crains l’oeuf alors qu’il est porteur de coque

J’en avais pris pour vingt ans renouv’lables mais n’en baillerai plus 3.6.9.

Niala-Loisobleu – 19/05/16

 

(Merveilleuse chanson de Guy Bontempelli, qui fut chantée par JC Pascal, Françoise Hardy, Gréco et quelques autres, dans les années soixante… à la veille d’un faux-sursaut de jeunesse, cris des rémouleurs, vitriers et porteurs d’eau des rues de Mai 68 qui voulaient faire l’amour en ne pensant pas l’étouffer dans l’oeuf. Mais la vie ne fait que répéter les m’aime erreurs…aujourd’hui tout recommence avec ses casseurs d’amour)

 

BORD D’AILES DE MER


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BORD D’AILES DE MER

Alors qu’aux voiles du sommeil, retenues par les tentacules de la pieuvre, elle n’émergeait plus qu’entre deux vagues, dans de courts instants de prise d’air vite repris par la machine du casse, j’aperçus entre deux mers un mouvement au faîte du château des cartes. Annonce d’un virement de bord. Salutaire signe qu’aux plantes des semelles la racine veille à ce que le grain ne meurt.

Une odeur apparue en premier, venue du plus loin des aisselles, reste de brousse tartinée de lionne en gestes fauves. Le point d’eau en corps bien humide et défait dedans du crocodile près dateur.

Dans les boucles des longues mèches, l’huile aux essences de pores tirait la flamme à ailes. Marque d’un rite mystique qui n’avait point besoin d’incantations barbares, mais du peigne à girafes pour retendre le coup hors de portée du Kid nappeur de narco tics.

Quand la première écume blanchit de mousse le bord de ses cils, on vit s’ouvrir les premiers embruns de partout. Ô taire fertile, combien de renaissances doit-on à tes silences au beau milieu des fausses-couches de ces bavardages creux, empreints de mesquineries proches de la calomnie que la haine fourbie de son venin.

Avant même que le premier coq chante au fond de la casserole, le fumet de l’aurore dorait la première tartine. L’orient repoussant la couverture montrait la pointe du sein du jour, ma foi plus crédible qu’un dieu bouffi n’ouvrant que sur un jour à mite.

Tressaillants depuis son ventre en rouleaux, nous fûmes portés par la perception d’une intime conviction soudaine. Un terme auto-collant se posant in situ sur la bouche dégoût du bellâtre poulpe, qui se trouva invité à rejoindre d’autres lieues sous l’amer.

Sortant de la conque, la nacre rose de peau retournée fit chanter le coquillage du fond de la mémoire. Un chant sauvage autour duquel les mains claquèrent au tempo du râle des guitares que l’accordéon roulait des hanches du poumon des clarinettes, haut-bois en érection…

Niala-Loisobleu

6 Avril 2015

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CHEMINS DE TAIRE


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CHEMINS DE TAIRE

Où que ce soit, il y a toujours un violon qui cogne dans l’étui,

des brûlures de cordes en mal d’archet.

L’âge n’est rien, pas plus que la provenance du sable,

les grains de quartz déambulent sur le tapis lapidaire du tant

un  manque mis en boucle.

Les oreilles des voies romanes semblent refuser l’érosion naturelle, bourdonnant de gestes, fraîches de vieilles peintures, empreintes malgré l’athéisme  naturel de symbolisme religieux, architecture, fresques, sculptures à intention pédagogique : tympans et chapiteaux, demeurant la « Bible des Pauvres », comme au Moyen-Âge toujours illettrés malgré les efforts de Jules Ferry.

L’espace lui s’est aboli des constructions de la simplicité.

La lumière y fait défaut, le rythme des colonnes a été tronqué en même temps que les absides

Le style reste néanmoins en accord avec la sensibilité d’aujourd’hui.

Il s’illustre par l’absence absolue.

Un outre-noir dressé à l’orient a coupé les cordes vocales du coq made in taïwan.

La ceinture verte des fortifs de mon enfance est interdite à la libre circulation, plus plombée qu’une hors d’âge de la rue St-Denis que le sidaction contrôle,

L’an pire décence est atteint.

Bien sûr il y eut des ô rages, comme seul le Grand Jacques demeure témoin, du Jef coincé dans la paume d’Adam.

Sans doute y avait-il comme dans l’amer, cette fonction naturelle de cycle propre à lever la tempête, pour épanouir les premières fleurs du printemps que la Poésie tient au cas où.

Contrairement à la vie, la mort n’a jamais portée de liberté.

Mes yeux voguent aux gouttières des ornières, l

le droit plus que l’autre, une escarbille le squattant,

tous deux tendus dans la quête de la larme espérée,

un demeurant de sel venu de l’iode

collé à la planche blanchie du dos de la cabane

des verdeurs de cheval dans l’amble espérée

et des vols d’oies sauvages à la rencontre du continent d’ailleurs.

Toujours porteurs de résurrection.

Niala-Loisobleu

28 Mars 2015

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https://www.youtube.com/watch?v=MlfjWtHbRkc

HALEINE HALEINE GROSSE HALEINE


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HALEINE  HALEINE GROSSE HALEINE

Gris vert le sable s’avale les galets

mi-ombre mi soleil

la gueule grande ouverte des moules à qui manque le couvercle baillent à jamais

quelques coques enrouées ne chantent pas non plus le levé du jour

c’est pas un changement d’heure qui donnera de la voie à l’à venir

Les années a ronger la côte ont changées la place que les oyats tenaient à me piquer les pieds quand,

dans ma nudité autorisée d’enfant, j’allais faire des châteaux à Oléron

sans qu’une arrière-pensée puisse mettre l’oeuvre en contestation

pas plus philosophique qu’architecturale

Faut dire à la décharge des adultes qu’ils engendrent plus souvent

pour donner la vie aux rêves qu’ils n’ont pu mettre à terme

que pour apprendre à grandir d’eux-mêmes

Parents c’est le repentir d’un enfantement non demandé

Une peinture neuve glisse entre bois et écaille

des odeurs de peint frais remontent la carène

sur son ber la coque devance la marée

elle tressaille à l’idée de mouiller

autrement que comme il se doigt

se laissant hâler aux oublis des raideurs d’un quotidien rouillé

Petit bateau deviendra grand

personne ne pourra lui interdire de se faire les plus beaux voyages

au plus près

ou

au plus lointain

c’est jamais la distance qui fait la découverte de soi

personne ne peut être plus près de son égo que son alter

quelque soit l’endroit où on le pose

dans quelque décor

quelque musique

quelque pêche miraculeuse

quelque roi mage

quelque mais si

Je péniche

tu chalands

île hirondelle

Ce bout de ficelle

auquel on accroche son destin a des dons élastiques inimaginables

si t’as pris soin de te munir du couteau

un ô-pinel

tu seras à m’aime de graver, tailler, façonner ta nourriture spirituelle

en coupant que les barbes

Que ferions-nous sans nos merdes

l’espoir ne servirait même pas à s’en torcher

Haleine haleine grosse haleine

toi la fille qui m’accompagne

t’es bonheur de te mettre en mon air d’accordéon au ton du jour bon

que rien des orages, malheurs des chemins défoncés, impasses, bifurcations, détournements,

changements de cap, guerres d’influences, programmes menteurs, réformes à réformer, contes à rebours

ne pourraient mieux me faire denser

Haleine haleine grosse haleine

fais le bon poids et Jonasse moi bord d’aile

Je t’aime tout simplement pas compliquée,

au contraire de ce qui m’a été proposé par temps d’autres…

Niala-Loisobleu

27 Mars  2015

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https://www.youtube.com/watch?v=S8tMIHmYkTs

D’UNE FENÊTRE A L’AUTRE 1


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D’UNE FENÊTRE A L’AUTRE 1

Etait-ce de quelle couleur, d’un matin, d’un après-midi ? Non, pas le soir. Il n’y aurait pas ce vivant dedans. Ni cette chaleur de peau qui répand son odeur de pores en pores. Avec le volume des formes. D’herbe en brins, ça bique. Le flair suit l’effeuillage, robe, après corsage, fente latérale des plis dézipés, jupe comme des lèves retroussée, qu’une bretelle agrafe à la dernière minute, tenant la petite culotte par un fil. Cette nacre sent le bouton au bout des doigts. Page cornée. Un fond de porto en équilibre sur le pied du vert. Le creux des aisselles madérise. Quand on conte à l’envers, impossible de prouver par neuf, le solde ne peut faire promo. Nous en étions donc entre deux niveaux, d’un côté le dessous, de l’autre les interrogations. Dans tous les livres on trouve son histoIre de vie. A travers les cloisons le bruit des larmes écrit le même papier-peint. Des fleurs délavées moribondes sur un cheval de frise. Hier le rémouleur a aiguisé le désir de couper court. Pourtant c’est toujours la m’aime histoire qui pousse. Un matin on s’en va de ses soirs vides. J’ai pas rencontré de personne pouvant me dire si de l’autre côté ça change quelque chose. La dernière étant croyante, serait partie à cause de ça ? Alors j’dois avoir une gueule de purgatoire.Une sorte de bains-douches où elles passent pour faire toilette. C’est vrai que j’en garde un sacré ruban de névroses depuis le temps que l’ô coule. Couleurs accordéons, soufflet c’est joué. Le tapissier crache en retendant le repose-cul du crapaud, la bouche pleine de semences. A chaque angle sa pointe. Il y a que la couleur des poils qui change. Toutes les promesses sortent de la même fente. Jour mot dit où la pierre délita. Les mauvaises ambitions lancèrent leurs colonnes au grand chapiteau dans une perspective de délire argumentée cathédrale. L’homme cache sa turpitude dans la fosse simplicité. S’il n’y avait pas les déserts, qui survivent aux technocrates de toutes confessions, on aurait pas cette chance fabuleuse de pouvoir s’assainir des pollutions humaines. Avec un océan de silence pour tout bagage et reflets d’estrans. toujours de pores en pores…

Niala-Loisobleu

26 Mars 2015

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http://https://www.youtube.com/watch?v=8CnhcGpmH9Y

AIR RANCE


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AIR RANCE

Un jour levé par une poussée d’aérosol

en baume

te fout la grand-voile

et le spi

dans l’amer des sarcasmes

Où que pas une anguille sous-roche

aurait la moindre idée de traversée

Noyée dans sa route du rom

mon humanité

se brûle à l’alambic d’un putain de ratafia

de licence IV à strophes

On n’a des adversités qui grouillent comme un nid ovipare

plus indénouable qu’un SAC à méfaits de conspiration politique

La poisse d’une toison rabotée à l’aimerie

est autrement plus accrocheuse de morbacs

et

plus vorace qu’une nuée de sauterelles d’un centre d’abattage pour phallocrates

Amour où es-tu donc ?

Pauvre petit ange à l’arc bouté

Le sentiment mis en boutiques d’accessoires pour farces et attrapes

devient le confondu  de la santé avec une politique de la prothèse

c’est contrat sceptique pour l’énergie solaire

que vaste chantier de construction d’éco-logis pour poupées gonflables

L’oeil joint à la pierre du fronton d’un sommet de colonnes

jette ses cils au loin

le sable  ne peut retenir les dunes que les chameaux mettent sur la route de soi

pendant que les peaux tendues s’associent au bois de violes

sans que les cordeS puissent faire autrement que libérer

les champs d’encre

au do des cotons du blues

je trépigne

Niala-Loisobleu

4 Mars 2015

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ça

FOUTOIR


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FOUTOIR

Laissant partir un dernier râle, la machine à tricoter n’eut plus une seule réaction, pelote vide, la mains retomba au long de sa hanche. Quelques fuites de souris s’ensuivirent, en compagnie d’un papier froissé. La énième lettre de fin d’amour avant saisie venait de rejoindre les autres au fond de la corbeille. Bang, firent les pétales de la rosière quand le berlingot tomba de la boîte à souvenirs. Drôles de miaous.

Pendant ce temps là des araignées repreneuses d’entreprise en dépôt de bilan, tenaient conseil au fond d’une niche que les enfants ignoraient. Il y a ce qu’on leur cache, croyant bien faire, et qui s’avère plus catastrophique qu’un adultère en voie de construction. Dire tout de suite à un enfant que plus tard il sera cocu le mettrait plus loin de la mauvaise surprise, en le préparant à avoir moins mal que de l’apprendre par huissier. L’innocence peut mieux se conserver avec le doute de  la connaissance de tout.

Est-ce que le soleil brillerait sans la pluie ?

Les poupées ont une âme de son. Voilà ce qui fut à l’origine de l’attirance des ânes, Qu’un certain penchant Barbie pour les choses érectiles conduisit au choix de l’engin  à percussion comme instrument de compagnie.

Je m’en fous, tu t’en fous, ils s’en foutent de dérision en dérision…

Niala-Loisobleu

2 Mars 2015

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Regarde toujours devant mon Alain


J’as les yeux d’arrière temps de forêts de mas qui alpillent, que pas un poil de ma barbe (neuf d’une poussée récente), n’est hors de la proue.

J’aime pas parler de moi J’aime pas les compliments

Alors aujourd’hui si je suis content c’est parce que rétrospectivement me r’voilà à Paris en 1954

Ma première expo

Et coule la scène

quai de Verneuil

rase paille mon Parno

regarde toujours devant mon Alain

Des ports fument d’estomac tordus

des trous aux semelles des rues des bosses aux front de la bataille

des regards accusateurs on a pas idée d’avoir pas entré aux PTT

la bohême c’est que de l’art ménien

bah c’est plus courageux que la banque route

C’est tout là avec des giclées de sang plein les yeux

pas facile de laisser des amours au bord de la route

pour ne suivre que le seul qui soit que d’amour plein

Vous connaissez Niala ? Alors, accourez voir « D’hier à aujourd’hui », l’exposition rétrospective autour de l’oeuvre de l’artiste : vous serez surpris. Vous découvrirez le cheminement d’ Alain vers Niala, le parcours d’un peintre amoureux de la vie et de son pays. Vous partagerez sa traversée sensuelle et dramatique d’événements qui ont fait ou bousculé son quotidien – et parfois le nôtre – ces quarante dernières années. Mais surtout, vous approcherez avec bonheur le parcours poétique d’un artiste ancré dans la réalité, vivant près de chez nous, collectionné à l’étranger et que l’on connaît à peine …

Daniel Boyer, Maire de Châteaubernard, et l’artiste Niala ont le plaisir de vous inviter au vernissage de cette rétrospective inédite, mardi 22 octobre à 18h.

Salles d’exposition 2, rue de la Commanderie Châteaubernard

D’hier à aujourd’hui, du 22 au 31 octobre 2013 mardi, jeudi, vendredi , dimanche 15h-19h mercredi , samedi 10h-12h & 15h-19h L’artiste sera présent les mercredi, samedi, dimanche.

En savoir plus sur Niala : http://www.niala-galeries.com

Nous espérons que cette information vous aura été agréable. Si tel n’est pas le cas et si vous ne désirez plus recevoir d’informations de notre part, retournez-nous simplement ce courriel avec objet « désinscription ». Commission culture http://www.ville-chateaubernard.fr

Je ferme les yeux pas de morts, que des vivants

pas de lâcheté, que de la pugnacité

Alors j’as fier sans gêne de brosse à reluire

Simplement parce que pour vous tous je n’ai que de l’espoir

Cet espoir de vous donner la fibre d’aimer

Elle est du bleu de tes yeux ma Muse

Niala-Loisobleu

19 Octobre 2013

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