Le caillou-germe
qui n’a cessé de marcher
Niché dans l’herbe du chemin
un caillou reste collé à la cuisse
Poche plaine
d’une récolte toujours en semailles
Des hasards avancés
il est la rencontre
sans aucune parenté
Niala-Loisobleu
16 Novembre 2017
Niché dans l’herbe du chemin
un caillou reste collé à la cuisse
Poche plaine
d’une récolte toujours en semailles
Des hasards avancés
il est la rencontre
sans aucune parenté
Niala-Loisobleu
16 Novembre 2017

Empreinte de bonne intention
l’aube porte ta présence
Vois s’éloigner les sales fumées
de l’haleine émoussée d’une nuit perdue
Un coq vient de chanter
à la corne du huchet
Niala-Loisobleu – 8 Novembre 2017

Bordant la côte et sans amarre, regarder derrière sa carte entre ciel et mer pour comprendre où continuer. L’émotion tient la plus large part. Croisant les regards avec les mots que les tableaux ont fait sortir des murs.
Rien à dire, tout à porter. Ensemencé du grain venu de loin, de tout près, d’ailleurs, pour lever au m’aime endroit.
Le premier tableau tire un si long train d’oeuvres, qu’aucune force motrice autre que l’Amour n’aurait pu le faire avancer à travers des chants, des cris, des sourires et des larmes à la jetée des estrans.
Les premiers visiteurs. On se revoit de si loin, vivants au-dessus d’un moment mis en consigne. Comme de près, neuf, nouveau mais sans question se demandant d’où il vient.
L’Homme n’est que le vivant de ce qu’il préserve en lui, une peinture à venir, en attente dans un univers en sommeil. Je suis un trou de pigeonnier dans le mur de la vie.
Niala-Loisobleu – 5 Novembre 2017

La peau
En guise de mémoire
Les rêves filant dans le noir
Des images encore
Au pointillé de l’enfance
Qui semblait
A la vivre
D’une eau si commune et fluide
Que l’on ne comprend plus
Le message
Tout foutu, tout frangé,
Tout dispersé
Et plein d’oublis qui deviennent
Silencieux quand on les regarde
Au fond des yeux
Oh ! on dirait des enfants !
Au soleil d’hiver
Le vieil homme étend son linge
Sa peau qui frissonne
Lui murmure
Que dans l’oubli et l’oubli encore
Il y a la source
D’étonnements toujours
Patrick Dreux
Tes mots m’ont ému à te reproduire , Merci Patrick.

Au matin
que choisir entre pars et demeures
fermeture réflexion
Au soir embouteillage
cas rend volage
la nudité comme ombre sur le soleil
murmures d’exposition cois
L’évent
attend le ciel sous la surface des ris d’eau tombés
Niala-Loisobleu- 11 Février 2017

Atelier et Murmures 2 – 2017 – Niala – Acrylique encadré sous/verre 50×40

Elle n’est pas très bien réveillée
Elle fait tourner sa cuillère dans son thé
À quoi pense-t-elle dans sa tête
Je ne sais rien d’elle, on s’est connu hier
Une nuit, ce n’est qu’un début
Mais elle aussi a l’air un peu perdu
Est-ce qu’elle devine que je l’aime
Qu’elle me bouleverse déjà depuis hier
Je l’attendais, je l’attendais
Oh, comme je l’attendais
C’est elle, exactement
C’est elle que j’attendais
Une fille comme elle, c’est ça que j’attendais
Elle s’assoit sur le canapé
J’ai l’impression qu’elle aimerait bien rester
À quoi pense-t-elle, qui est-elle
Je ne sais rien d’elle, on s’est connu hier
Je l’attendais, je l’attendais
Oh, comme je l’attendais
C’est elle, exactement
C’est elle que j’attendais
Une fille comme elle, c’est ça que j’attendais
Je l’attendais, je l’attendais
Oh, comme je l’attendais
C’est elle, exactement
C’est elle que j’attendais
Une fille comme elle, c’est ça que j’attendais
Michel_Delpech
ENTRAIN BLEU
A s’élire dans ses marres la boule se perd en errances. Des fumées je laisse partir les cendres à la croisée des vents. Rien ne me fixe autant que ces escadres de nuages en transhumances. Avant, après, il y en a toujours parmi eux qui nous font pendant. Qu’importe leur sens, quand on aime on est aussi bien dessous que dessus, sans qu’aucun vice y versa la moindre déviance.
Et ce parfum fruité que tu as posé aux feuilles pour qu’elles me tombent odorantes de Toi, je m’en fais la couverture du terrier. Tu sais celui-là où l’hiver se passe d’une cabane à l’autre, sans perdre le grain de nôtre sel. En prenant par la forêt, je suis passé par la pointe d’où on aperçoit la mer adoptive de la côte. Sage comme ce moment qui précède la montée des vagues, hier, elle avait étendu son linge d’écume aux fils des pensées fileuses. Celles-là mêmes qui restent accrochées à l’enfance, sans le sot mais avec l’appel.
Les villages se couchent moins tard qu’en été. le feu remis aux âtres garde la voix des conteurs. Et les tables de ferme, dans la chaleur du foin, valent bien une nuit à la belle étoile. A travers seins nos batailles de pelotons nous gardent la mémoire du rire des gros édredons au lâché des plumes. Mémoire de chatouilleux, le premier qui rira sera attiré à la barbichette.
Ma Bleue, mon Ruisseau Outre Mère, j’ai pris le plus rembourré des nuages
pour te porter topless jusqu’à mes mains…
Niala-Loisobleu
4 Novembre 2015
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