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LA SUEUR DU MONDE…


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LA SUEUR DU MONDE…

Mon pin quotidien. Ses aiguilles ont hissé au long des mois 24 années, sans trêve comme au lin des champs on sait le tendu de la toile sur un châssis en pin. Maritime appareillage, du mouillage de Moëze-Oléron passant le Pertuis d’Antioche vers  les anglo-normandes d’Iroise, traversées atlantiques. Autre peur, la grande celle-là, celle de surmonter sa peur pour trouver le courage. La rue tangue, mon esprit cherche ses jambes, l’amour en découverte je suis le marin du peint essuyant la tempête. Je graale au clavier tempéré pour un accord des on du pauvre, cachalot venu échouer  à la marée montante. Le soleil est jaune je me demande juste lequel ?

Niala-Loisobleu – 04/12/18

 

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Ça grince dans les mâts, le fracas des voiles, tout qui déchire l’horizon. Nous sommes au bout des lassitudes, à défaire des vieux cordages. Nous nous interrogeons sur ce poids de trop de solitude sur nos épaules. On prépare toujours quelque part des brasiers. Des lampes s’allument sur la grève endormie. Je marche parmi vous, distribuant le café chaud du poème. Seul, je sais que je n’avance pas ou si lentement. J’embrasse vos sentinelles dans l’ombre. On ne sourit plus autour des abattoirs. Sentez-vous la sueur du monde ? La joie sonore de l’appel qui nous unit ?

Bruno Ruiz (2018-LA SUEUR DU MONDE…)

 

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ETAT DES LIEUX 9


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ETAT DES LIEUX 9
Au bord d’un nouveau tour il me semble que la pendule a les aiguilles plus lourdes que l’année dernière. Seuls les azulejos ne pâlissent pas aux intempéries de la vie. Le bleu quoi qu’on en dise c’est plus chaud que frigide, et quelle verdeur à rougir les braises des feux qui couvent. Je l’ai vu enflammer des orangeraies toutes entières, des confins d’Andalousie aux vignes de Porto, sans que les cordes des guitares n’éteignent le fado du flamenco. A la découverte de la nudité terrestre, mes océans gardent un visage d’enfant. Un sourire, où qu’il nage, c’est toujours une île. Un bruit de chantier résonne dans ma tête. Sur leur ber les vertèbres de mon prochain navire tendent l’échine aux herminettes des charpentiers.
L’endroit où mon Capitaine a piqué balise est à la table des cartes d’un parcours à l’an vert
Arbre Bleu des arbres bleus qui commandera l’armada. Droit sur la dunette, l’écorce à poil et le sans-culotte au phrygien bonnet font le pont du protège l’autre. J’ai trouvé la pierre philosophale sans quitter mon chemin des toiles. Sans le sou l’amour est riche d’infinis parcours. Chaotique juste ce qu’il faut pour éviter l’endormissement du chauffeur. Tiens donne-moi tes yeux ma Muse que je refasse la monture du regard d’aimer, des chevaux sauvages aux nez de nos caps.
Le ciel s’est pris dans le tapis d’un chahut de faux-escholiers, une bataille d’ô rayé est mise au programme par une engeance de prédicateurs de malheur. On a pas d’pétrole mais on manque jamais de mauvaises idées. Que va-t-il sortir de cette dangereuse partie de poker-menteur où on se balance des motifs de se reprocher toute union au nom du moi je. S’installe un risque plus grand que d’y perdre que sa chemise ça c’est sûr. La mauvaise foi mise en avant du fanatisme pour le justifier, est aussi bluffarde que le cinéma diffusé par ceux qui disent vouloir l’éradiquer.  On montre à quel point on touche le fond. François l’exprime très bien dans son homme et lie ‘Le monde feint ». Que ça remonte Hollande au  score c’est stratégique, mais que ça lui donne la réelection gagnante est à repisser au lit comme unique recours. Bordel c’est pas vrai je refuse de vivre sur l’unique modèle de starisation, la vie ne doit pas être copiée sur le modèle Star Académie. Assez de mauvais chanteurs. Marre de l’homme invisible qui faire faire chut en tous domaines.Y m’faut du fond pas du vernis !
Niala-Loisobleu
25 Novembre 2015
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