Étiquette : quête
LA BOÎTE AU L’ÊTRE 7
LA BOÎTE AU L’ÊTRE 7
ANSE ET SOIS-T’ÎLE 2
Le ciel hurle à poumons déployés
Perce ton humeur et draine
Un papillon bleu jaunit les vases d’eau retirée
La colline dresse sa tente loin des réserves indiennes
Sur la pointe d’un seul pied un champ monte en multiples épis
Trémolo d’un archet qui cherche son arc
Quelques albatros regardent passer des bans de terre-neuvas
Tremblante comme une enfant nue sur le pavé
Une goutte sans couleur apparente irise la nacre pour le nessaim
Les anges n’ont pas reçus de faire-part
Toutes les racines forment le cercle levant le Centre au-dessus de l’arase
Le creux est fertile
Du bouchon des cumulus l’ô chaud regarde faire les geysers
Il ne dit rien
Il apprend
L’oeil qui le regarde du fronton est rayonnant de gelée royale
Abeille y sort les orgues du vent
Souffle et lève
Souffle et aime
Souffle et vît
Des forêts entières mâts dressés ailent la vague hisse et haut
Appareille
Le sitar au puits est descendu au Gange, une flamme danse en millions d’offrandes
Anse et soit île
C’est toi l’pair et l’amer
t’as rien qu’à choisir
chui qu’tu préfères
Anse et sois-t’île
Ainsi soit-il ….
Niala-Loisobleu
18 Septembre 2014

Deux ans ont passé
est-ce l’Ogre qui serait venu, une envie de te bouffer l’air à te mâcher les poumons ?
Il y a au temps quotidien autant d’ogres que de maux mal ceints. Pour faire le mal, le choix ignore l’embarras.
Tiens vois, en ces automnes répétés, la chute des feuilles n’a rien tari de la sève. L’herbe ici est m’aime plus verte qu’ailleurs. Bien sûr il y eut des sécheresses drainées par un simili regain. On ne peut aimer dans le doute, donc impossible de m’abstenir. Quand l’enfant a tiré le pare à vent, mon poil a frémi d’un élan spontané et j’ai couru prendre le train. Comment aurai-je pu savoir que juste à peine quitté le quai un déraillement dans l’ombre surviendrait ?
Mes mots-peints eux le savaient…
Ils m’ont brutalement mis face à l’erreur d’aiguillage d’une trahison remise sur la voie d’un règlement de compte de l’enfant avec le fils. Pas avec la couleur du père. Le bois de la hutte n’a pas brûlé à l’étape.
Le bonheur vraiment ne se développe qu’à force d’épreuves à la torture.
Mon cheval, fidèle, n’a rien perdu de son chemin de croisade. Tu es ma quête, ô toi Amour, la tempête est au menu de l’Odyssée. J’irai à Toi jusqu’au bout. L’Atelier me promet la nouvelle couleur d’une série .
J’y suis à l’abri de ton Âme, ma Muse aux poumons vers…
Niala-Loisobleu – 6 Novembre 2016

UN MATIN DESHABITE L’AMOUR EST MORT
UN MATIN DESHABITE
L’AMOUR EST MORT
Dans les bruits des sabots de son cheval qui s’éloigne, le chevalier est entré dans l’espace incertain d’un brouillard tombé sans prévenir. Roc qui se détache contre toute attente de la paroi réputée solide, devenue friable. Laissant le chemin meurtri.
Il était parti plein de rire, la veille, confiant, se rendant au rendez-vous où l’espoir avait prévu une fête en toute simplicité, sans déploiement spectaculaire. Juste pour accomplir l’intime célébration dans la pureté du rite. Toute démonstration grandiloquente y étant étrangère.
Un silence d’interruption du souffle a pris le bois à lui en glacer l’échine. Du ciel sans levé du jour, m’aime plus possible de faire allusion à une lumière quelconque.De la clarté reste une forme entre chien et loup. La voie s’est cassée
On peut en tirer la conclusion suivante, la quête du graal se pose en permanence.Venue au monde au Moyen-Âge au départ d’une légende poétique qui prit nom d’Amour Courtois, elle fut d’abord illustrée par les Troubadours. Dans une épique sensibilité, faisant honneur à un humanisme hautement favorisé par les Croisades. Une symbolique particulièrement puissante s’y développa, dont il reste toujours un fond vivant traversant le temps. Il n’a malheureusement pas échappé à la règle que suit immanquablement l’humanité dans son évolution: le détournement du sens initial au profit du mode de vie présent. L’homme court toujours après son graal, mais dans le mépris du respect des Règles de la Chevalerie. Le rustre a l’audace de se présenter courtois.On change de chevalier comme de cavalier dans un bal du samedi soir. L’écharpe suivant le vent qui vente
Les rus sont à la base des fleuves, lesquels forment les estuaires. Les barrages noient les campagnes, la mer devient alors de sel qui pétrifie les bateaux.
Un matin déshabité l’amour est mort.
Niala-Loisobleu – 27 Mai 2016



Vous devez être connecté pour poster un commentaire.