LA BOÎTE A L’ÊTRE 17


main-header_father-nature

LA BOÎTE A L’ÊTRE 17

 

TABLEAU D’UNE PENSEE

Traits d’un frisson

les plus hautes herbes penchent la tête

rien naît en corps

Là-bas

bien plus loin que l’attente

qui pourrait dire ?

A moins que rien ne soit

Aux ardoises les craies qui ne serviraient à quoi

ça n’existe pas

Quelques calcaires ondulant aux courbes des fûts

n’ont pas déshabillé les strates du goût des crûs

Dehors la rivière volage

Le chai tient l’effusion au frais

prêt a embuer le coeur du vert

à pieds

pour la tracée du nouveau chemin

Un bourgeon hiverne sous sa calotte

dans l’humus sphère australe

A la fourche le nid perle

Un peintre tout vêtu de bleu outremer

s’apprête à faire monter la mer

au-delà d’ailes

pinceau à l’encrier d’un autre continent prêt à écrire

en lettres vacantes

pour tirer les pieux émergents du ponton

avec l’archet du violon

Plus qu’un jour

la vie reste éternelle

L’ô séant

Niala-Loisobleu – 9 Août 2013

 

Cette eau d’orages a plein d’espoir dans sa crise de goutte. L’urique acide ne plie pas le je nous. Seulement la transpiration des odeurs louches d’aisselle plus qu’elle ne monte en selle. A vue de nez, il est l’heure de nettoyer l’atmosphère et de rendre aux maux le rejet qu’on en dit.

Niala-Loisobleu – 28 Juin 2017

151bf7d22d3f221608d13c43a1d1aca5

LETTRE A LES LISES


17da3b085f7eeef9a9efef3ffb6cef4f

LETTRE A LES LISES

 

Le couteau tombé sous la table des cartes

A laissé le brouillard intact

Où pointe le compas

Le sexe tant dressé

Confond la lune et le soleil

Au beau milieu d’un océan désalinisé

L’albatros nage en solitaire

Je me souviens des troglodytes de Cadix

De la roche percée

Sur laquelle six cordes tendaient leurs voies

Le ciel andalou sentait les épices d’un comptoir d’Inde

En fumées saurées par les gitanes de Gainsbarre

Que des gosses dans les fortifs

Brinquebalaient à coups de pieds

Dans les gamelles

Noir corbeau coeur de colombe

Les claquements de la faena rebondissent

En ricochets sur le plateau de la Messa

Grenade n’endors pas tes lions

On cherche fortune sur la Plaza del Sol

En rangs d’indignés

Quelque part existe-t-il assez d’amour pour taire l’insupportable injustice ?

Vent des globes

Ruisselant de larmes

Tire les galères

Aux rames des RER

L’odeur d’ail saucissonne les cauchemars du matin

C’est la traversée de la manche au quotidien

Dans des remontées lointaines

D’un flamenco en corps sauvage

Niala-Loisobleu – 10 Mai 2017

 

Le Tant perdu Rattrapé


16532512_5403479_70062741

Le Tant perdu Rattrapé

Non l’inclinaison de la tige ne renseigne pas sur la couleur de la feuille à venir, il reste entre l’attente et la longueur de la part de ce que l’on ignore, l’énigme de la réalité. Dans laquelle en méli-mélo, nos envies et besoins, bien au chaud, montent constamment la garde, prêts pour toute éventualité qui leur ouvrirait un passage. Sur l’assise du vide le pont s’appuie de toutes ses jambes. Le vent porte d’Est bien plus loin que le coin de la rue du couché au moment où le feu passe du rouge à l’avance du vers la sortie du stationnement. Les deux trottoirs de nos rues n’ont pas la même exposition ce qui laisse à la chaussée le choix de la m’aime direction

Au bord de la fenêtre du toit tournent les moulins en celluloïd des grands pavois que le nombre de tours n’influence pas. Il y a du grain ente les pierres des balises comme on trouve heureusement de l’air sous le kiosque scaphandrier du grand bassin de la chanson des sources

Ne me demande pas as-tu mal de l’attendre puisqu’elle est là la présence, même si – parmi les prises en souhaits – ce soit pas celle qui était entrée en programmation.

Les eaux mortes laissent au bateau la vision libre du large, au repos des vagues des bulles prouvent la présence des poumons du sable, la plage suce le ciel sans nuages confiserie d’iode piquée sur un mât. A chacun ses pâques, les miennes ont eu plus que leurs oeufs. Surtout qu’aux sucreries je préfère le sel sans hésitations.

La cabane attendait une soeur qui a changé d’avis sur sa route, en m’aime tant que c’est un fils qui a fait « Coucou j’suis à Royan, peut-on passer te faire un bisou ? » qui est venu… A la surprise, totale, mais pas dans l’inattendu, dans le tant perdu rattrapé

Te savoir à mon souffle lié

mon Patou

me tient bien plus en l’haleine qui préserve du froid de la séparation

que dans la chaleur artificielle d’une présence simulée

ton coeur ventricule le mien de vibrations sanguines au pouls régulier

Les maisons blanches se serrent mieux aux cordes des guitares

qui vont faufiler par les venelles des cheminées

cette odeur particulière que la terre chaude exhale après l’ondée

au seuil des encres du lit des fontaines

Ô Cécile

t’es comme la chanson de Toulouse, devenue ma fille

cerise sur le gâteau tu y as mis Louison

Alors la vie de merde peut tartiner ses jours, y a que les cons qui demeurent sans comprendre le sens intrinsèque du sentiment, les Autres qui s’aiment ils surmonteront comme Pi, l’épreuve, de l’odyssée de la souffrance.

Niala-Loisobleu – 16 Avril 2017

IMG_1634

SANS / MOT A MOT 4


SANS

De la boîte de cubes l’achoppement sans disparaître s’est mis en vacances. Mon vélo ceux qui me l’ont pris ont omis de néantiser son tracé. La flèche de la cathédrale est en tous points l’expression parlée de la cathédrale. Son âme, elle, tient toute entière dans le savoir du silence du tracé sur la planche au sol. Après le premier lit posé, sur les pierres les constructeurs ont ajouté des chants. On retient plus facilement l’aspect enluminant le sens d’un décor trompeur. Le Sans coule. Le joint demeure, visible de l’intérieur. Avec toujours.

Le paraître déplace plus souvent les panneaux indicateurs qu’il n’apporte le sûr chemin du Centre. Dès que les façades se cravatent de vitrines, l’étal bonimente. La cabane sur son sel navigue toutes ouïes ouvertes sur la crête de ma montagne.

Niala-Loisobleu – 13 Avril 2017

MOT A MOT 4

Les clés des voyants

Entre toutes les rêveries d’une certaine vie
un sophisme se devine qui toujours dure

Albert Ayguesparse

 A bouche perdue (1973)

Albert AyguesparseJe voudrais te parler à bouche perdue
Comme on parle sans fin dans les rêves
Te parler des derniers jours à vivre
Dans la vérité tremblante de l’amour
Te parler de toi, de moi, toujours de toi
De ceux qui vont demeurer après nous
Qui ne connaîtront pas l’odeur de notre monde
Le labyrinthe de nos idées mêlées
Qui ne comprendront rien à nos songes
A nos frayeurs d’enfants égarés dans les guerres
Je voudrais te parler, ma bouche contre ta bouche
Non de ce qui survit ni de ce qui va mourir
Avec la nuit qui déjà commence en nous
De nos vieilles blessures ni de nos défaites
Mais des étés qui fleuriront nos derniers jours
J’ai tant de choses à te dire encore
Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
Pour raconter de notre amour les sortilèges
Je voudrais retrouver les mots de l’espoir ivre
Pour te parler de toi, de tes yeux, de tes lèvres
Et je ne trouve plus que les mots amers de la déroute
Je voudrais te parler, te parler, te parler

Albert Ayguesparse (Bruxelles, Belgique 1900-1996) – Les armes de la guérison (1973)

P1030960

 

 

Où sont les fruits ?


gothic-1472220_1280

Où sont les fruits ?

Rien ne grandit ici qui n’ait le poids de l’ombre.
La nuit même se cueille avec des gants de suie
Et son bouquet se fane entre les mains des pluies
Et l’on dit que son cœur est plein de graines sombres.

Le monde surprenant des bêtes endormies
Glisse dans les chemins et laisse un long remous
De sueur et de lait à la robe des loups.
Les pieds dans les cailloux, je t’attends, mon amie.

Car sans toi ma journée est perdue et s’en va,
Comme tant de journées, se mêler à l’oubli,
Si tu lèves le bras, les murailles d’orties
N’arrêtent plus le sang de couler sous pas.

Je ne vois pas tes yeux mais je sais comme ils brillent.
Le vent noue à ton cou son collier de fraîcheur.
Tu pousses les verrous des portes de la peur
Et tu n’écoutes plus ce que les soldats crient.

L’un a perdu la voix et sa besogne est faite;
L’autre reste les bras ballants devant la vie
Et défait le cocon d’un sommeil de charpie.
Pour moi le jour s’avance avec ses chants de fête.

S’il se mêle à cette aube un goût de tragédie
Il vient d’un souvenir que nulle eau n’effaça
Ton amour s’il me manque est un jeu de forçat
Et mon cœur pique au mur sa triste broderie.

Il pousse au bord des champs de grandes feuilles rouillées
Qu’aucune main n’arrache aux mortelles caries.
Les pâles tournesols surveillent les prairies
Et penchent leur œil noir vers les herbes mouillées.

Quelle fronde a brisé le fil des rêveries?
On n’entend plus le bruit du vent dans les villages.
La guerre a devancé dans la plaine l’orage
Et disperse ses morts sous des terres fleuries.

Il ne se passe rien, mais on ne sait quel feu
Réveille dans le chant d’un oiseau la folie
De la terre et des cieux. Les désastres s’oublient
Trop vite et la lavande enlève ses bas bleus.

Albert Ayguesparse

J’ai bien arrosé les espaces secs, binné les mottes racornies, filtré les zones polluées, enfin mis, sans intercaler, sans doute, le doute suffisant, la volonté d’aimer au-delà de la raison. Pareil au sens qui m’anime dans le concept de mon coeur. Qui s’en souvient, parce que demander qui s’en souviendra serait pour le moins totalement dément…Ce monde ne sait que prendre, donner est au-dessus de ses moyens.

Niala-Loisobleu – 5 Avril 2017

 

 

CE PEINT TEMPS


b4399b559e5314b6bf3081382d610266

CE PEINT TEMPS

Le livre de la pauvreté et de la mort

(Paris, 1902)

Je suis peut-être enfoui au sein des montagnes

solitaire comme une veine de métal pur;

je suis perdu dans un abîme illimité,

dans une nuit profonde et sans horizon.

Tout vient à moi, m’enserre et se fait pierre.

Je ne sais pas encore souffrir comme il faudrait,

et cette grande nuit me fait peur;

mais si c’est là ta nuit, qu’elle me soit pesante,

qu’elle m’écrase,

que toute ta main soit sur moi,

et que je me perde en toi dans un cri.

Toi, mont, seul immuable dans le chaos des montagnes,

pente sans refuge, sommet sans nom,

neige éternelle qui fait pâlir les étoiles,

toi qui portes à tes flancs de grandes vallées

où l’âme de la terre s’exhale en odeurs de fleurs.

Me suis-je enfin perdu en toi,

uni au basalte comme un métal inconnu?

Plein de vénération, je me confonds à ta roche,

et partout je me heurte à ta dureté.

Ou bien est-ce l’angoisse qui m’étreint,

l’angoisse profonde des trop grandes villes,

où tu m’as enfoncé jusqu’au cou?

Ah, si seulement un homme pouvait dire

toute leur insanité et toute leur horreur,

aussitôt tu te lèverais, première tempête de monde,

et les chasserais devant toi comme de la poussière_

Mais si tu veux que ce soit moi qui parle,

je ne le pourrai pas, car je ne comprends rien;

et ma bouche, comme une blessure,

ne demande qu’à se fermer,

et mes mains sont collées à mes côtés comme des chiens

qui restent sourds à tout appel.

Et pourtant, une fois, tu me feras parler.

Que je sois le veilleur de tous tes horizons

Permets à mon regard plus hardi et plus vaste

d’embrasser soudain l’étendue des mers.

Fais que je suive la marche des fleuves

afin qu’au delà des rumeurs de leurs rives

j’entende monter la voix silencieuse de la nuit.

Conduis-moi dans tes plaines battues de tous les vents

où d’âpres monastères ensevelissent entre leurs murs,

comme dans un linceul, des vies qui n’ont pas vécu

Car les grandes villes, Seigneur, sont maudites;

la panique des incendies couve dans leur sein

et elles n’ont pas de pardon à attendre

et leur temps leur est compté.

Là, des hommes insatisfaits peinent à vivre

et meurent sans savoir pourquoi ils ont souffert;

et aucun d’eux n’a vu la pauvre grimace

qui s’est substituée au fond des nuits sans nom

au sourire heureux d’un peuple plein de foi.

Ils vont au hasard, avilis par l’effort

de servir sans ardeur des choses dénuées de sens,

et leurs vêtements s’usent peu à peu,

et leurs belles mains vieillissent trop tôt.

La foule les bouscule et passe indifférente,

bien qu’ils soient hésitants et faibles,

seuls les chiens craintifs qui n’ont pas de gîte

les suivent un moment en silence.

Ils sont livrés à une multitude de bourreaux

et le coup de chaque heure leur fait mal;

ils rôdent, solitaires, autour des hopitaux

en attendant leur admission avec angoisse.

La mort est là. Non celle dont la voix

les a miraculeusement touchés dans leurs enfances,

mais la petite mort comme on la comprend là;

tandis que leur propre fin pend en eux comme un fruit

aigre, vert, et qui ne mûrit pas.

O mon Dieu, donne à chacun sa propre mort,

donne à chacun la mort née de sa propre vie

où il connut l’amour et la misère.

Car nous ne sommes que l’écorce, que la feuille,

mais le fruit qui est au centre de tout

c’est la grande mort que chacun porte en soi.

C’est pour elle que les jeunes filles s’épanouissent,

et que les enfants rêvent d’être des hommes

et que les adolescents font des femmes leurs confidentes

d’une angoisse que personne d’autres n’accueille.

C’est pour elle que toutes les choses subsistent éternellement

même si le temps a effacé le souvenir,

et quiconque dans sa vie s’efforce de créer,

enclôt ce fruit d’un univers

qui tour à tour le gèle et le réchauffe.

Dans ce fruit peut entrer toute la chaleur

des coeurs et l’éclat blanc des pensées;

mais des anges sont venus comme une nuée d’oiseaux

et tous les fruits étaient encore verts.

Seigneur, nous sommes plus pauvres que les pauvres bêtes

qui, même aveugles, achèvent leur propre mort.

Oh, donne nous la force et la science

de lier notre vie en espalier

et le printemps autour d’elle commencera de bonne heure.

Rainer Maria Rilke

Présence contrecarrée, quelque chose d’inhabituel étouffe la raison profonde qui m’a jusqu’ici tenue là vif au combat. Il manque à ce magique avènement ce qui l’induit normalement par effet de cycle. En lui, est un élément contraire qui abolit sa nature même et l’entraîne au gouffre, s’est glissé . Je n’ose….et pourtant dans ce désordre ambiant qui anémie la terre entière, il se pourrait que l’annonce me soit plus personnelle… entends-je les trompettes, le dernier-faire part que ma révolte de vivre ne pourrait repousser des quatre fers ?

Ma richesse de la vie, certes, n’accepte pas la pauvreté de la mort mais quand c’est l’heurt c’est plus l’heur. Si la cloche a sonné le bout du couloir, il faut décrocher le manège du porte-manteaux et de l’aqueux du mickey.

Niala-Loisobleu – 20 Mars 2017

f4b6a8c3f6303a2ca92290983718ad31

Enregistrer

TOUTE FRIME DEHORS


TOUTE FRIME DEHORS

Que de brouillard accroché aux poignées des portes ce matin. Il faut dire qu’après ce qui c’est passé hier, le doute ne pouvait planer. Je ne me ferais jamais à cette conduite en zigs-zags, qui ne promet que ce qu’elle ne tiendra jamais.

L’arrosoir percé a laissé momentanément sa paume sur le coin de la margelle qui retient la pluie, le seau scellé dans la cire d’un corps mort.

Qui va rouler les maux hors de l’aire de stationnement afin que le fléau batte le bon grain ?

Si le cuir méconnaissait la langue française, les chemins calcaires craieraient l’Amour en relief sur la surface plane des tableaux noirs tannés.

Des flèches mises en piste laissaient croire que cette fois l’acte jaillirait d’un liquide amniotique à croupis enfin régénéré par nos mains, de la forge à l’enclume, jusqu’au faire forgé.

Seulement voilà, pour ça, le bateau dont on avance le symbole de renaissance doit quitter le port. Ceux qui passent leur tant à se balancer à l’amarre, comme ces faux-drakkars de St-Tropez, sont justes bons à l’exhibe à quai et fondamentalement inaptes aux traversées.

Niala-Loisobleu – 2 Mars 2017

p1050133

 La Mémoire des Muses 6 – 2016 – Niala – Acrylique s/toile 80×80

Estrans de Cabane, mon Île 5 / Refais-Toi le Monde-Tien


Estrans de Cabane,

mon Île 5 / Refais-Toi le Monde-Tien

« Mon bouquet de Puisaye, c’est du jonc grainé, de grands butômes à fleurs roses plantés tout droits dans l’eau sur leur reflet inversé ; c’est la châtaigne d’eau à quatre cornes, sa farine à goût de lentille et de tanche ; c’est la bruyère rouge, rose, blanche, qui croît dans une terre aussi légère que la cendre du bouleau. C’est la massette du marais à fourrure de rat grondin et, pour lier le tout, la couleuvre qui traverse à la nage les étangs, son petit menton au ras de l’eau. Ni pied, ni main, ni bourrasque n’ont détruit en moi le fertile marécage natal, réparti autour des étangs. Sa moisson de hauts roseaux, fauchés chaque année, ne séchait jamais tout à fait avant qu’on la tressât grossièrement en tapis. Ma chambre d’adolescente n’avait pas, sur son froid carreau rouge, d’autre confort, ni d’autre parfum que cette natte de roseaux. Verte odeur paludéenne, fièvre des étangs admise à nos foyers comme une douce bête à l’haleine sauvage, je vous tiens embrassée encore, entre ma couche et ma joue, et vous respirez en même temps que moi. »

COLETTE (Extrait « MES APPRENTISSAGES » 1936)

De l’argile de tes seins, presse, pétris tes doigts dans ta glaise, ôtes le sable, n’écris qu’au burin sur le granit de tout ton corps à la falaise de ton vouloir. Laisses en tomber la nature riche femelle, j’aime cette indescriptible bonté de cette courbe, la raideur du marbre en ignore tout. Tes hanches ont la poignée plus lourde, j’en prise. L’outil en dérapant souvent n’écorchera que les regrets que tu aurais eu plus tard de n’avoir voulu. Fouilles-toi des deux côtés de ton miroir. Plus nue que si tu avais caressée l’idée sous la racine de ton pelage. Déchires la page des carnets de rencontres, bals perdus.. Gomme les phrases qui retiennent prisonnier. Comment pourrait-on être plus libre que par le choix délibéré de son existence. Plaire ne conduit qu’à se vendre, à se faire esclave sans la dignité de la pute. Gardes en mains l’enfant que tu as été pour qu’il t’accomplisse adulte. Sans maintenir l’esprit de la poupée de sons Barbie. Le miracle  n’existe que dans les ratages. On est sa révélation, son mais si. Le seul être de qui on peut tout attendre à condition de le faire en s’abstenant de s’inscrire profession loser. Ton odeur animale chauffe la fragrance de ton âme. Tu devras mentir au sens qui préserve l’honnêteté de soi-m’aime. tu ne tendras l’autre joue qu’au baiser  du vent, pas à la claque de la porte dans la gueule. Feras ta mode. Tes couleurs. Pour ton cerf-volant. Feras seule la somme de deux , vérifiée preuve par n’oeuf. Ton île est dans l’archipel de la vie. Navigues-Toi, Ô-céane.

Niala-Loisobleu – 15 Février 2017

f8efb7e28d7287f185cbf67b465e4641

L’APERITIF / Aleph(Paulo Coelho)


aleph-2911542-250-400

L’Apéritif

Aleph

(Paulo Coelho)

Dans le levé du jour laisser les traces d’habits qui n’allaient pas, quelque chose, m’a-t-il semblé au terme d’une nuit froide, blanche, tiens, oui c’est ça, de gel. Prendre le chemin de la cabane, une vraie toilette, en ce moment où elle est seule et ne s’attend pas à me voir.

Glacée dans sa robe de givre, mais le sourire sur la porte, à peine m’a-t-elle aperçu. Voilà qui réchauffe d’un autre quelque part., laissé pendu à son suspend d’interrogation.

Au retour fin d’après-midi, l’impression d’un trouble ne me quitte pas. Etrange, pas innocent mais spontané, j’ai senti la nécessité d’entrer dans la parenthèse. Ton vieil instinct animal mon P’tit-Gars. La purge. Comme dab, je refuse de faire un compromis avec le flou qui couvre une histoire qu’on a pas voulu dire dans son contexte vrai.Le tort ou à raison, empêche tellement l’existence de la simplicité. Sans l’avoir prémédité, toujours à partir d’une maladresse naît une erreur. Et la suite s’embourbe…

18 h, la nuit se remet en place, une Suze à l’eau…oui c’est moi, comment tu vas ?

Niala-Loisobleu – 7 Janvier 2017

ALEPH

Résumé

Ici commence un nouveau chapitre de votre vie. Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter. Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager.Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S éveiller.

Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre.Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ?Et si, grâce à la magie des mots et d une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.

(Source Babelio)

newyearrose

ATELIER & MURMURES 1 (Définitif)


 ATELIER & MURMURES 1

(Définitif)

 

Le temps c’est la secousse en continu du plat se mettant en fusion. Sismique émotion, organique et viscérale matières dont je suis nanti. Moi, l’artiste, le parfait androgyne. En possession des deux sexes, capable d’engendrer et d’enfanter.

Suprême faculté, dont la principale manifestation produit une sensibilité d’écorché-vif.

Depuis plus de huit décennies, je tiens la même conduite :  rester authentique en toutes manifestations d’humanité. Dire ce que ça peut-être de souffrances serait y déroger, compte-tenu de la noblesse du Bonheur sur lequel ça repose.

2016 s’achève, 2017 est entré en salle de travail.

Ce dernier tableau représente hier, aujourd’hui et demain. Rien n’a été simple. La joie y côtoie l’atroce, l’amour s’y  épanouit au centre de tombes.

La Vie y domine.

Je finis en commençant. Ainsi soit-il. Une nouvelle série saute en selle !

L’Année à venir sera sans aucun doute pleine de rebondissements. Le drame, la douleur, la peine, le processus de décadence de notre civilisation seront omniprésents. Nous le vivrons selon ce que nous sommes à m’aime de créer NOTRE BONHEUR A NOUS, là où ça pêche.

Je vous souhaite de vous rendre de l’autre côté du calendrier en vainqueurs.

C’est ce que pour ma part je ferais.

Aimer est de notre responsabilité. On peut d’autant s’y atteler que le terrain est chaotique. Mon Coeur, crois-moi je ne faillirais pas !

Niala-Loisobleu – 28 Décembre 2016

p1050220Atelier et Murmures 1 – 2016 – Niala – Acrylique s/toile 60×60