A DEMEURER REMONTANT
Par leurs manches à air, bien des chemins bordés de nombreux gîtes buissonniers m’ont tenus à l’abri des tentations de carrière
Des cartables qui ont perdu leurs poignets gisent dans la glaise. Un mal appris vaut mieux que deux bonheurs d’une leçon anonnée misérablement par coeur
Au fond des fossés dégoût, Manuel ton arrogance me sert d’exemple pour vomir la suffisance. C’est du rose de la vie sauvage que j’ai pris parti, pas dans une épine de ch’val trouvée au coeur d’une fausse chanson populaire
Si l’arbre ne se cache pas derrière, les forêts sont plus touffues d’ouvertures qu’un pubis de maison d’abattage. L’oblique du soleil forme le bon angle avec la hauteur des fûts, que le tant jamais ne re froidit
Tout en vertical
Les mousses sont au sol plus que commandant de bord. Plaines des odeurs animales. Humides de toutes leurs chaleurs
J’ai le souffle du lion qui me mord jusqu’au soir, dos tourné à l’école des singes savants promus au hochement de tête sur la plage arrière automobile
Mes deux mains dans la docte ignorance du savoir vivre, ce qui ne ce dit pas qu’en alphabet d’amour, me repousse.
Cette nuit je me suis dressé
en pyjama de fado
au chevet
du pore frugal azulejos
bleu cathédrale
porte ô
De ce matin poubelles à la cabane où tu me jetas ton désir de délivrance, au long du long Dimanche brumeux d’hier, mon vélo est ressorti me rappeler ce que tu m’avais demandé de ne jamais oublier. Mais ce n’était pas utile, en revanche c’est à Toi que je m’adresse pour savoir si tu en es toujours de m’aime
Niala-Loisobleu – 19 Décembre 2014




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