Comme si à force de question, je me répondais sans toucher à ta place…


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Comme si à force de question, je me répondais sans toucher à ta place…

Au bout qu’y-a-t-il ? Une représentation de ce que l’on cherche. Certains, pessimistes par nature, diront ouais mais c’est l’image d’un échouage.

Aqua réponds-je: on n’âge qu’en ses artères. Si t’es de ceux qu’impassent, pourquoi tu dis je sors chercher puisque t’es rien. La quadrature du cercle ça te dit ?

-Mais de quoi il cause, là l’Oiso ? Je pédale à le lire ?

– Mais andouille, si tu savais me lire tu saurais que je parle toujours d’amour. En allant  d’un endroit à l’autre de ses multiples paysages.Je parle à mon Coeur. A la fois Elle Emoi. En cheminant par le chemin que l’ouverture des volets, m’a montré le matin. Oh, ces chemins sont rien à voir avec les vices innés ordinaires. Pas non plus des autoroutes, chez moi pas de péage, tu te balades gratos. Capito ?

Aimer c’est un polissage de soi des plus difficiles. Garder l’équilibre de l’Autre, ouah des fois, m’aime honnête, tu débordes dans son privatif, que tu deviens cannibale. Tu fais con presse. Etouffoir. Baillon. Muse lierre…

Je sais les besoins qu’on a de l’autre en des moments se mettent en érection, que t’es entraîné dans une ascension volcanique que t’en as plus le sens de la mesure. Tu causes plus tu laves à tout cramer.

Toi, t’as des besoins de t’en aller tout seul, pourquoi pas Elle ?

J’ai troqué mes clic et mes clac
Contre des cloques et des flaques
Un sac à dos pour oublier
Qu’avant c’est toi qui me pesait
Ce qui m’emmène, ce qui m’entraîne
C’est ma peine, ma peine plus que la haine
Oh ma route, oh ma plaine
Dieu que je l’aime Et tournent, et tournent dans ma tête
Les images du long métrage
Où tu es belle et moi la bête
Et la belle n’est jamais sage
Quand tu diras que c’est ma faute
Que je n’ai jamais su t’aimer
Au diable toi et tes apôtres
Je m’en vais

Et ce qui perle sur mon front
Gouttes de pluie, gouttes de froid

 Donne des ailes, donne dont

L’envie de m’éloigner de toi
Et mes larmes, et mes armes
Sont ma peine, ma peine plus que la haine
Et mes larmes, mes larmes
Dieu que j’ai mal

Et tournent, et tournent dans ma tête
Les images du long métrage
Où tu es belle et moi la bête
Et la belle n’est jamais sage
Quand tu diras que c’est ma faute
Que je n’ai jamais su t’aimer
Au diable toi et tes apôtres
Je m’en vais

Je m’en vais
Je m’en vais

Et tournent, et tournent dans ma tête
Les images du long métrage
Où tu es belle et moi la bête
Et la belle n’est jamais sage
Quand tu diras que c’est ma faute
Que je n’ai jamais su t’aimer
Au diable toi et tes apôtres
Je m’en vais
Je m’en vais

Vianney
Oui, je l’aime. Elle me fait silence, non-dit, et pour tant la réponse je me l’a d’ailes: on s’aiment libres…
Niala-Loisobleu – 20 Décembre 2016

ABSTRACTION EXISTENTIELLE


Another one bites the dust

ABSTRACTION EXISTENTIELLE

Sur un morceau de beurre le pin a fondu

Quelques aiguilles traînent aux pieds des pans de nuit

Voici venu un autre jour à table, les yeux brulés d’acide

Bruits d’eau notés au crayon effaçable

Tête-à-tête de tasses à la cuillère

En hérisson hardi

La barbe traverse la route

Jusqu’à plonger dans la rivière

Se faire débarbouiller par la loutre

Je m’ange en vain

Attention dans j’ai…

Niala-Loisobleu – 14 Décembre 2016

LA BOÎTE AU L’ÊTRE 8


LA BOÎTE AU L’ÊTRE 8

Vive, elle est dans mon quotidien, ma Boîte au l’Être, mémoire qui tient le constant au présent. Aujourd’hui est un autre virage. La stabilité comme les roues, tient de la réaction de son différentiel.

Je crois que la barre de direction de tout un chacun a été fixée davantage sur la route des ornières que sur le lisse de l’autodrome.

La mémoire se montre alors comme la meilleure carte.

En corrigé…

Ce qui fait l’Amour me demeure…

 

DU POUR QUOI DES MOTS-PEINTS…

Comme l’eau vive monte les escaliers de la poitrine

la couleur se met aux semelles du vent

sans autre chausse être que la rayure du fade

pour le jeter hors

 Bien sur il y eut les les hauts râges

une humanité d’injustice

ça stase le libre-arbitre

 La pollution de l’élan des oiseaux

l’apoplexie des locomotives sur les rails du chemin de faire

la coupe rase des pilosités de la nature

les ongles limés aux chaînes des super-marchés aux esclaves

les fois sans craie d’ô pour le tracé des marelles

 Puits taris

fleuves détournés

trains de bois échoués

 Couche-marre au noir des nuits blanches

le petit qui est mort au sein de la désertification

le mal barbare boulimique

les cantiques du pouvoir messie arlésien

l’argent pourri du fric-frac et ballet d’craint

 Tant et pis en corps de douleurs

que l’encre du sang sort l’espoir comme un cerf-volant

chaud geyser qui accouche l’amour dans le cimetière de la haine

voilà pour quoi les mots peints

cousent les ah poseurs de maints gurus au patchwork des silences…

 Niala-Loisobleu

20 Mars 2015

Aujourd’hui, 12 Décembre 2016, je persiste et signe.

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L’AVALE HANCHES


L’AVALE HANCHES

 

Incertitudes de direction qui tiennent le vent en stase. Les tentations en ragent. Tellement facile de saisir le désarroi de passage pour en faire le caillot qui barrera le bon itinéraire en avale hanches.

Dis-moi ton nom? Le bon pas les autres…

je sais comment mauvais sang tentateur tu t’appelles.

Du sirop d’égo en intraveineuse, un billet pour la mort par suspension des godasses du sol fertile. Mirages. Première classe en vas donc couchettes, le plaisir d’essence en main carbure slip in ô riant express pervers…

Les Amériques et le camp serf du Colomb ouah la junkie parade de la poudre au né…

Une petite cuillère de ce type est du plus mauvais service qui se puisse mettre au ber saut.

Hallucinogènes rencontres, poursuite fatale, mort subite…Pêche au l’hampe haro…

Dans l’anse du pas nié le canot rugissant du tigre, tire la barque du pire, l’amour est enfant de Beau Aime,

Petite Fille ton Odyssée se sauvera du plus purulent marécage qui soit. La fosse aux crocodiles n’usinera pas son sac .

Fauve et charnel tout corps plongé dans l’ô reste sensuellement aimant par  pôle positif.

 

Niala-Loisobleu – 16 Novembre 2016

 

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Avant de revenir dans ma Naissance…


Avant de revenir dans ma Naissance…

 

J’ai la racine de mon arbre qui fruite

un drain que les caillots philtrent

Au loin rien ne s’écarte du proche, hein ?

 

Sur un ciel noir en serre, le plâtre de paris colle au lattis-lazuli. Jeux interdits. Nous sommes encore tenus au secret des mots mis à nu du sarcophage. Comment le Nil a-t-il accroché la pyramide à l’oeil du Soleil ? Le mystère a seul le pouvoir de garder le grain.Quand le petit gravier de Poucet remontera par le trou de la poche percée, les chemins du Paradis Perdu seront parallèles aux miens.

 

Surtout, surtout, mon Coeur

ne me délie pas de la corde des guitares…

 

Niala-Loisobleu – 31 Octobre 2016

 

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Pieds en l’air la chaise renversée chaloupe l’évasion, absence seins phoniques


Pieds en l’air la chaise renversée chaloupe l’évasion,

absence seins phoniques

Des parasites bafouillent sur la modulation de fréquence
La méga herse s’est couchée en travers de la chaussée
Au milieu du canal le pont-levis est relevé
Les notes s’engloutissent
Le sabre de la nouvelle lune coupe le crêpe de la nuit
Pas un geste de la parole ne rompt les barreaux

 

Aux mains griffant les décombres d’un bonheur arraché
Sur la langue de la plage sèchent des mots échoués

Salive enregistrée
Raides d’un sel qui les a conservé intacts
Mots de tout que le silence n’a pas étouffé
Juste mis en attente
Ma mémoire d’amour guette
Du plus haut de la hune
Le signe
Le souffle
L’onde

Qui va recercler les hanches des canards

Le lien patient a cassé la glace de son étrave

Elle se dresse
Jour en corps au centre de la nuit
Demandant pardon aux hommes de n’avoir su trouver l’emplacement du bonheur
Présence à portée de coeur
Debout dans ses yeux
Sur le sable qui moule ses chevilles
Au seau appâté par la pelle de son désir
Trois cormorans crient d’elle et de lui
L’île n’est plus lointaine
Il y est pour ailes mais où est-elle
La marée s’est retirée pour laisser passage aux pieds
A contre-courant la nage est vaine
Les coquilles crissent leur vide au marché nus pieds
L’eau douce sale les larmes et bleuit les joues
Le jour n’est plus loin
Occis gênes et pièges menant droit aux naufrages
Une lueur tend son cordeau mauve sur l’horizon
Qui dévoile le chenal
Sur le môle nimbé de blanc un home attend seul
L’ouverture des portes de l’écluse pour changer d’étiage

Niala-Loisobleu

31 Octobre 2016

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CONTRE-VERITE


CONTRE-VERITE

Malmené, je cherche des mains a planter le sentiment dans sa graine, pas dans sa récolte marchande..

Je n’ai de moi rien à vendre

JE SUIS QU’UN BATEAU ESPAGNOL

plaire m’est étranger

Je déplais sans le chercher

JE SUIS QU’UN BATEAU ESPAGNOL

Ceci n’est, parmi d’autres, que l’erreur dont m’affuble la vie salope

Eh vous n’en savez rien quand j’ai mal

tant pis servez-vous ailleurs

JE SUIS QU’UN BATEAU ESPAGNOL

Niala-Loisobleu – 24 Octobre 2016

https://www.youtube.com/watch?v=gMsKL85qG00