
COMME LE V
Le fond du jardin repousse sa limite à cogner en plein Levant
Des charpentiers rabotent les étais en installant des serons
là où on a scié les pilotis des cabanes
Quelques poissons-volants stoppent les accrocs du tant en dérapage contrôlé
La colline aux oiseaux s’est refait la frange avec des chants pignons
Plus de caravanes qui trépassent
Mais des chiens à tête d’homme qui aboient
Rue Jacob
les grandes échelles laissent cabot le tabouret
en l’île d’Elle pas d’exil possible
Des isthmes ma aile
Des plafonds réhaussés
Des orques de bar barrissent
Et toujours la main de ma soeur
La création du Monde
Le Gustave sans courbette
Et du poil à sa zoute
Une splendeur
Mon Arbre de Vie
est planté dans la cabine du Paradiso
Le dernier fusil dort enfin au fond de la rétine de Caïn
Quoi en corps demande un étourneau: juste une fiente sur le bon oeil du borgne
Niala-Loisobleu – 7 Mai 2018

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