
Créé d’Ô
Un matin chassieux qui souffre d’avoir la patte enlisée
s’étire lentement de la nuit.
Ce fut une nuit de chine où les ombres n’ont fait que du porte à porte
au lieu de dragons vomissant du feu des souvenirs défunts. N’en parlons plus, le lapin est cuit.
Mais que cette nuit fut proche d’un matin qui peine, noué aux non-dits
Quand mes rêves prennent la mer c’est pas pour aller à la pêche, mais avec l’intention d’aleviner.
toute la connaissance du noeud marin se met alors en attente de sa capacité à faire des entrelacs.
Le ciel d’amour ouvert
Une jarre plaine
Le ricochet traversant sa voix d’une rive à l’autre
Ne pas être tendance, juste soi. A la mode qui vient sans besoin de marché. Une enfance passé cherche inlassablement à se rattraper. Les déviances guettent au bord de la route. La tentation du moulin où on se jette par dépit est dessus. Je suis androgyne par nature.
Pour apprendre, en partage de comprendre, de vivre fusionné, de tolérer plus loin qu’un genre.
Rien qui tende homo.
Je n’aurai fait que passer, restant cellule de l’ensemble si j’ai construit. Ce que mon père me donne à vivre a jamais été mort. Ce que l’on m’a privé d’avoir en l’ayant jamais né tape contre la cage de mon ventre pour accoucher.
Je veux être deux en un seul.
Niala-Loisobleu – 15 Mars 2018



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