Les vidanges du Diable
Parti tôt plantés
les cris reviennent de loin
semelles qui chuintent dans la fange
sur l’immensité des non-dits
Voici que s’avance le re-culons d’un fantasme horloger
Ah du sable dans l’oeil ça vaut poutre.
Pas le moindre fétu où s’emmancher à califourchon, fouette cocher sur la paille au coeur de la meule
Relais de poste, remettez-moi aux brancards des chevaux frais
Le petit scout bi doux licorne-t-il au lit ?
De l’amour ça ?
Un blues me trempe Mississipi John Hurt, secousse, faisant reins coton, grande maison coloniale toute blanche en colonne de non de diou maudit soit-il.
Des enfants invités à aller faire leurs devoirs, à chacun son sien errant
l’animal en soutane demeure à ébranler l’alcôve
où la ménagère lui empèse son col de lubricités mouchetées
Dieu est grand, merde manquait plus que chelui-ci, lancine la voix off du péri en mère.
Au loin un glas décalotté luit de son mauve de deuil
Bang, bang, bang
ça cogne lugubre au judas du confessionnal, mon saigneur de Lyon, toujours prêt, se taille une autre rondelle.
Qui veut se faire bénir la rosette, approche en toute innocence.
On plaide non-coupable.
Niala-Loisobleu
16/03/16
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