
SENTIER D’Ô
J’entends approcher l’embouchure
j’y porte mes lèvres à l’appui de mes mains
Déjà le sel tombe du vol d’oiseaux marins
l’écluse du marais ne retient que la fleur en son carreau
Tu peux sortir, le temps a cette moiteur qui en ébats colle à merveille
derrière l’épave un pilotis neuf sonne sous les trois coups de la masse
à mi-eau ton absence de maillot balise le flottement des naissains
j’y bois claire une verdeur d’huître aux prises d’air de ta coquille…
Niala-Loisobleu – 9 Juin 2018
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