DU FOND DES YEUX
Tiroirs en des ordres
voeux non prononcés
juste un souvenir d’un com encens
Sur les tubes des orques
qu’y fit s’taire et haut
on a flèché label dans l’do
ça va pas du bateau
Granit rose bleu et trous de bruyère
le crépis de la lande bat l’anse embruns foncés
entre deux berniques qui tirent la gueule à la route de l’arum
Dimanche la rosière confessera sa position préférée
ave ses arts
Sur les restes d’un falot
flottent .des mouchettes
entre les étocs d’un théâtre de guère
Avant l’aube les judas auront mis une croix sur l’écueil de l’étoile du verger
Par une nuit pleine on aurait vu la lune en phase inachevée sur un coït interrompu
disait un ex druide
la serpette luisant sous le ment tôt
l’ombre de la forêt abritant des trafiquants d’y voir
Une fillette sortie hors de ses yeux
échappe mi-raculeusement à une tournante d’adeptes du new-âge
Les ondes dînent
les cailles luisent
les canes actent
les amarres hâlent l’armoricaine
les bites haient Cheun
les cochonnes aillent
l’ânesse de minuit en langue de j’expire broute sans mots dire
et si mon cul c’est du poulet souffle dans un ballon d’occis gènes
sans poser l’espoir de côté
ça couve comme l’eau rage en amas jauni
des indiens dans mon coeur
avec des plumes à écrire en corps la nature
Raoni j’aime ta couleur cas fait
tes sarbacanes et tes arbres à médecine
La colombe court au faucon
ils sont tous devenus fous
gardes-moi de nous dans ta canopée
Niala-Loisobleu
6 Mars 2015










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