Ö FLUVIAL
Pose où tu bouges
cheveux en roulé-boulé au creux de ta nuque
De ton aisselle je peigne le lobe d’un sein
ma langue pour ruban
J’entends battre l’écorce à la porte
j’ouvre l’orée des couloirs
aux fontaines et laisse les chevaux boire
Comme je t’entends, te vois, et te sens tout contre moi
de ce silence publié
mis à l’eau des perles
tes bras en collier autour du coeur
Mais bien sûr qu’à minuit rien ne mourra
de ce que nous avons voulu naître
J’entends nos bals rebondir
aux parquets des pistes
d’un ballon à l’autre de la route des crêtes
Rien à craindre
les boules des sapins ne sont autres que blanches
à
l’Arbre de Vie
Il neige au-delà des frasques, une virginale hyménée
dans l’encoignure d’un café noir
qui tient nos corps en cuillères, bien éveillés l’un dans l’autre
Pavées de ma jeunesse
les rues de Paris valsent
grand-écart d’un pas de deux
qui ne marche pas aux pas perdus des attentes
Nâitre qu’aquatique espoir
Est-ce qu’au pied de l’âtre
ce ne sont pas nos enfants-nés qui chantent de toutes les couleurs
du seul vert bu à tes yeux l’Amour demeuré ?
Niala-Loisobleu
18 Décembre 2016













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