PROMISE
Sur le sable où je marchais
sans écriture dans l’appel
je n’ai rien trouvé de Toi
dans la laisse de mer
En revanche
de chair et seins de vent
tu m’hâlais promise estuaire ouvert
Niala-Loisobleu

Sur le sable où je marchais
sans écriture dans l’appel
je n’ai rien trouvé de Toi
dans la laisse de mer
En revanche
de chair et seins de vent
tu m’hâlais promise estuaire ouvert
Niala-Loisobleu


Encore dans les bras du noir comment savoir la couleur qui fera de ce jour un vent porteur ou un théâtre en relâche. Là comme il est dans le fond froid de sa tasse, les lunettes en serviette sur les yeux et la mèche éteinte au prélude des premiers pincements de la guitare. La mer est plate. Quelques bulles cognent à la vitre de l’aquarium de la philosophie Descartes de géographie. Le pain dore au bord de la mie.
I Remember You (Je Me Souviens De Toi)
.
Me réveillant au son d’une averse
Le vent chuchoterait et je penserais à toi
Et toutes les larmes que tu as versé m’appellaient
Et quand tu avais besoin de moi j’étais là pour toi
Je peints un tableau des jours qui ont passés
Quand l’amour m’aveuglerai tu me ferais voir
Je passerais une éternité à regarder dans tes yeux
Alors je savais que tu étais là pour moi
Jour après jour tu étais là pour moi
Me rappelant d’hier, lorsque nous marchions main dans la main
Lettres d’amour dans le sable, je me souviens de toi
De toutes nos nuits et tous nos coucher de soleil
Je voudrais t’entendre dire – Je me souviens de toi
Nous avons passé l’été le toit baissé
Souhaitant que ça serait toujours comme ça
Tu disais « Je t’aime » sans faire un son
J’ai dis que je donnerais ma vie juste pour un baiser
Je vivrais pour ton sourire et mourir pour ton baiser
Nous avons eu notre lot de moments durs
Mais voilà le prix que nous avons payer
Et à travers tout ça nous avons gardé la promesse que nous nous étions faite
Je jure que tu ne seras jamais seule
Me réveillant au son d’une averse
Captivé par un rêve de toi
Mais rien d’autre ne pourrait te refaire fondre
Parce que tu vas toujours être mon rêve qui est devenu réalité
Oh ma chérie, je t’aime
L »asphalte remonte à la gorge du sentier, depuis qu’on ne se promène plus à pieds. Là où le chemin était celui des douaniers, la lande réverbère les soirs de pleine lune. Les yeux grands ouverts dans le lit clos de la crique des bains de minuit. Flottant sur les vagues tes seins me tendent toujours leurs mains. Il n’y a pas d’autre couleur pour nager que celle de ta rosée. Sans ailes je brûle. Le vélo est voilé comme une évasion manquée. Si l’herbe était plus verte ailleurs ça se saurait. On peut toujours changer de cravate avec une chemise à sortie, il n’empêche que ce qui rend le plus beau c’est bien peau dans la peau. Mais deux mains c’est en corps aujourd’hui,
Niala-Loisobleu – 12 Avril 2017
https://www.youtube.com/watch?v=mdIJ2mRvTGs
La lune glissait simple et majestueuse
laissant ses longs cheveux de soleil
onduler blond ocré de bleu-nuit
sur le drap d’étoiles pendant par les fenêtres ouvertes entre les arbres
Avant que nous ne passions le seuil de ce soir retenu par le parfum des jasmins
nous avions longuement bus les secondes d’un jour à s’aimer
insouciants
défaits de tous les vêtements d’un quotidien au must éculé
Au point que je remarquai
le détail qui laissait tes hanches se régler au balancement de notre marche
girations de croupe
roulis des seins
comme si tu t’étais à mon image faite dame cheval
se laissant conquérir par l’état sauvage
Je te dis souvent en te chevauchant tenue par ta longue crinière
piquons des deux et allons sauter la rivière
On venait de passer le gros rocher de la pointe
écoutant le vent nous rabattre les voix de marins en escale
quand de la mousse tapissant le sol s’allumèrent les premières lucioles
Je t’en pêchai quelques unes que je piquai au touffu de ton ventre
cela le fit rire à faire claquer mes mains en applaudissements de plausir
Nous restâmes allongés dans l’espace borné par les pierres de la clairière
chambre à coucher verte d’une nuitée amoureuse
C’est là que je t’ai dit :
Emporte en toi le violoncelle de ton âme
l’archet qui s’y frotte agite la nature d’une respiration régulière
la paix qui envahit loin
a vaincu le mauvais temps
cette musique est le silence du bruit de nos étreintes
qui veulent aller au-delà de la nuit
Niala-Loisobleu
4 Avril 2017

Si tu m’aimes
Ne dis rien à personne, on s’pensera au bout du monde
Ne dis rien qu’en l’oreille, on s’croira seuls au monde
La Seine peut se passer des noyés
Sous le pont Mirabel, quais du verger
Coule le fruitier ébéniste de la chaise apporteuse d’assise musicale
Vois ces deux gros pigeons roucoulant sur l’appui de ton corsage. Leurs bourgeons éclosent et rient lit là bien avant la venue des fraises. Ils pointent à travers seins de tes buttes chaud mont.Fragrances beaux pores, belle balade, plaine dedans. En rose cône,ton sel à la langue m’ouvre cap au large. Le marais cage a porte ouverte, la portée du ciel déploie les oiseaux marins en ligne. L’estran a mis les hautes-herbes de ton pré salé sur mes épaules. Un piano à bretelles ouvre son souffle aux ô y a.
Niala-Loisobleu – 17 Mars 2017


Hormis ce ciel tout gris, j’ai rien vu à sa place aujourd’hui
Pourtant à chaque rond-point et tous feux,
des jeunes lycéens déguisés en Père 100
tentaient de le rosir de leur fête pré-bachelière
nimbée d’insouciance naturelle.
Ma campagne-maritime ne s’y sentant pas, resta étrangère à leur joie
j’en suis revenu privé de sel, seul, la couvée deux cassée
la cabane à plat en mal de vélo
repliée sur elle-m’aime
cherchant la pompe à chaleur
une terre brûlée dans l’itinéraire en cendres.
Niala-Loisobleu – 8 Mars 2017

Entre les flottants de cannisses décrochées par la tempête, qui rappellent qu’ils étaient là pour masquer et la trouée posant une large nappe de bleu céleste au plafond, y a pas photo, c’est trêve. Bien sûr ceci ne concernera que les pacifistes nés, qui n’ont pas besoin de l’humeur de la nature pour savoir comment bien vivre.Les autres, hélas beaucoup plus nombreux, continueront, soleil ou pas à tenir leur rôle de barbare, pisse-vinaigre, ou roncheux…
Je peins l’idée que je me fais de ce que c’est bon d’être avec autre chose à l’esprit, que ce qui pourrait nuire au créatif. Quand Vincent partait dans la nature il savait mieux que personne combien la vie ne fait pas de cadeau. Je crois qu’en matière de souffrance il a dépassé largement l’image que d’aucuns ont mis dans un Christ porte-drapeau. Et sans rien, il a fait TOUT.
Merci Amour, d’un chant jaune tournesol, tu me fais une cabane bleue, à la peinture à l’ô.
Niala-Loisobleu – 7 Février 2017
Terne à travers des pensées lumineuses
Un engloutissement à rejoindre
L’amour arlequin remplit son carnet de mâles
Il y a plus que le nécessaire pour remplir une trousse à maquillage
« …Et disparaître et ne plus revenir
.Quand je tombe à mes pieds
Portant mon cœur sur ma manche
Tout ce que je vois n’a simplement pas de sens… »
.
Under water – Mika
Monde du silence en eau trouble
Je meurs dans l’ô
Péri en mer
Ex-voto
Niala-Loisobleu – 30 Janvier 2017

« D’une mer à l’autre »- Niala – 29/01/17 – Encre s/canson Vidalon 300g 24×32
Sublime & silence
Autour de moi tu danses
Et moi j’oublie
C’est à toi que je pense,
À ta bouche brûlante
Quand tu souris
Le vide aurait suffi
Le vide aurait suffi
Sublime & silence
Autour de toi tout tremble
Et tout finit
C’est à moi que tu penses
À nos ivresses blanches
Je fuis Paris
Le vide aurait suffi
Le vide aurait suffi
Mais je sais que tu restes
Dans les fleurs que j’te laisse
Après la nuit
Violence et promesse
C’est tout c’que tu détestes
La mort aussi
Le vide aurait suffi
Le vide aurait suffi
(Instru)
Je caresse ton absence
La montagne et l’errance
Et puis l’ennui
La rivière te ressemble
Au moins en apparence
Pourtant tu fuis
Le vide aurait suffi
Le vide aurait suffi
Mais je sais que tu restes
Dans les fleurs que j’te laisse
Après la nuit
Violence et promesse
C’est tout c’que tu détestes
La mort aussi
Le vide aurait suffi
Le vide aurait suffi
(Instru)
Mais je sais que tu restes
Dans les fleurs que j’te laisse
Après la nuit
Violence et promesse
C’est tout c’que tu détestes
La mort aussi
Mais je sais que tu restes
Mais je sais que tu restes
Suie
bistre comme s’enfume
qui conduit à courir sur les Toi pour prendre l’erre
d’un couloir qui se cherche une sortie
par la n’importe laquelle de tes entrées qui s’rait pas fermée
ou verte
tu sais plus bleue que t’abats blond
bitume blues pas trop couard
pour s’décrasser les poumons
en se r’soufflant dans l’cornet
pour se r’jouer un by b’hop
youp là boum
qui f’rait en faim sauter l’bouchon !!!
N-L – 10/12/16
Que ceux qui croient que le blues est l’expression du cafard, s’écrasent. D’abord le blues est Art. L’expression d’un peuple esclave se libérant en chantant.
« Au menu du jour, je mangerais un home-sandwich, assis en terrasse du bord de mer. Quelques oiseaux marins en pavois sur un air d’accordéon émotionnant une plaine de fesses pour que ça saute à la corde du grand-huit. Puis dans la rumeur écrasée j’irais marcher sur la pelouse interdite du paradis perdu au devant de l’écrivain-public déballant ses dernières volontés avec son orgue de barbarie (la couleur du temps) à l’adresse des illuminations de nos ailes…
Merci beatricelise. «
Vie triée ! Vie triée !
Mi-nuit déjà, c’est vrai que quand y fait noir au mât teint on voit pas Claire même avec les volets ouverts.
De la couleur le blues en a des arcs-en-ciel, mais sous le derme ouvert à coups de cœur.
Comme dit Moïse quand y s’traverse not’désert : « Miserere ».
D’avoir le visqueux du couloir qui patine en lise sans lettre et moindre petit mot de nouvelles, les suints du mur en labyrinthe, on dira ce qu’on en voudra, mais ça mine au tort.
« Tiens bonjour Céleste, ce jour auras-tu fin, pareil que quand sur la table tu mets le soleil cuit dans tes roux sillons -quelque chose de tiens naît si road revenu- air de tige-de-botte léché de vent d’autan d’arômes pistant la garenne au son des envolées de jupons en garrigue à la seins libre. Ô que mettre l’oreille à ta rosée ça donne à l’arc une bonne raison de bander l’écoute. Loft pour loft, ma Belle, tiens bon la baume ! »
La bandoulière de tes jambes autour du cou, me dis-je en peignant Muse, c’est ce que mes épaules préfèrent pour tenir la guitare un soir pareil à un tant tôt qu’on s’regretterait pas d’avoir con eu. De l’amour, de l’amour, bordel, plus de ris d’ô en tringle de jeûne. Viens m’refaire beaux yeux pleine bouche à deux dos, ta chevillette a cherrera en m’aime temps que ça me libérera l’espar dans l’herbe. Les colchiques nous empoisonneront plus, Mieux elles nous rendront à la vie, heureux d’être des chiens !
Niala-Loisobleu – 3 Décembre 2016
https://www.youtube.com/watch?v=0Sl8JH2jq0g

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