
A VOUS
Soudain on s’aperçoit. Un jour, qu’on ne s’en était pas rendu compte, c’est entré dans le coeur et la tête à tisser, t’hisser, tellement que la côte est devenue visible…
Il est des heures qui nous ouvrent les mains
et retournent comme un texte fané
la leçon fatiguée qu’est le monde.
L’initiative ne nous appartient pas.
Les choses se déprennent ou s’ouvrent
comme s’il y avait des ondes, des courants
ou des motifs
qui parcourent le temps et l’espace
changent les situations
corrigent les substances
dépoussièrent des textures
et peut-être même inventent
de nouvelles manières de l’être,
des variations ou des échappements.
Roberto Juarroz
La tête de tous les jours ne va plus avec la pensée qui déborde. Les costumes étouffent par l’étroitesse de nos épaules. Comment j’ai pu faire ça de passer à côté de Moi ? Oh, vie de merde, tu m’as foutu des défis dans les bons chemins, genre Tartarin j’ai foncé, joué les Zorros et me voici enlisé dans mon bayou. Marais cage. Héron cendré, j’aime plus les lentilles, faut que transhume !
Un espace blanc de lin étale sa virginale possibilité. La toile me cligne de l’oeil. ö Amour sans Toi que serions-nous devenus. Une fausse idée de soi, un fac-similé de réussite,un projet constamment à l’étude, c’est tout le désir des autres qui est réuni là. Mais l’égo dans tout ça, il est où hein mon P’Tit-Gars. La Divine Comédie ouah bonjour tristesse…Je me ouvre, je me extirpe, je me vomis, je me transite…me purge. Les personnages sortent et entrent des petites-maisons dans les arbres. Voilà, ça grouille de vie, peins, peins ne renferme rien aimes que dans un Cri !!!!
Niala-Loisobleu – 23 Octobre 2016

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