Un caillou dans la poche


 

Un caillou dans la poche

L’aboi du bois muselé tombe. Les feuilles où les mots ont leur nid, ont si souvent jaunies en se recroquevillant sur le court espace de lumière qui avait percé le mal-blanc. Des yeuses on doit tendre la feuille pour entendre battre  la marche joyeuse. Demeure du passage des caravanes, un kaléidoscope en noir et blanc dans son nuage de poussière nimbé gas-oil. Un enfant s’est sauvé les doigts de la déconfiture en voyant le pain sec au bord de la mie. Pourvu que dans les crayons de couleurs il reste un peu de mine pour que l’âge blette ne s’impose pas trop vite. L’intense, serait à les croire, une simple vue de l’esprit.  Je mâche et chemine gomme.

Niala-Loisobleu – 2 Août 2017

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