Où le mauvais temps vous montre la place de votre soleil
Dimanche, terme d’une semaine hétérochrone dans une année bancale. Il pleut d’un tant révolu, je peins. La couleur m’interroge :
As-tu déjà pensé à ceux qui t’ont, accroché, sur leurs murs où tu es chaque jour et qui te méconnaissent depuis d’un coup, sans que tu saches pourquoi ?
Paupières asservies au bleu incohérent du large,
Ailes paralysées au cœur du tourbillon de l’air,
Vous ne vous lèverez désormais que pour un regard
Qui poignardera mes amours millénaires,
Et ce sera comme au premier jour de ma vie.
Les oiseaux de l’hiver jouiront seuls de l’embellie,
Et je passerai pour dormir sous l’affaissement
De la voile inutile…
Mais sera-t-il un astre
Pour sombrer à ma place, et pacifier la mer?
Jacques Dupin
Pincelant, je demeure de martre. De soie de pore.
Dans ces gens-là, bien plus de personnes n’étaient qu’intéressées. A faire accroire, du flot porteur, elles n’auront que l’amer.
Le clou ne te tiend pas ficelé, tu as trop de ce qui leur fait défaut pour changer d’astre.
Lumière toujours que d’Amour, et ne sombre.
Niala-Loisobleu – 17 Septembre 2017

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