ENTRE TIEN EMOI 32


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ENTRE TIEN EMOI 32

Les morceaux d’un entourage aux quatre coins. Que l’horizon en est devenu obèse sans sa ligne. Au point que des puanteurs se déguisent en N° de Chat-Nesles. Mélange à l’indécence, con fusion amorale, pornographie de la pureté, on va à la butée du noir…J’ai pas dormi. Besoin urgent de rassembler ce qui de Nous fut dévoyé insolemment. Sans permission.

Libre-arbitre, tolérance sont des vertus qui ne peuvent en aucun cas être galvaudées. La bêtise s’apprête à se faire reconnaître, c’est un édit de roi qui n’hante pas ma République.

La canicule détruit tout sans pitié, le réchauffement de la planète est le paradoxe le plus fort de l’homme-absurde. Plus il s’évertue à faire en sorte, plus la glaciation entre en son coeur. Comme Saturne il fait voeu de manger ses enfants.

Je suis triste

on voudrait écrire la Poésie sur du papier-chiottes

Peindre de la merde en tant qu’Art de la toile

Comme si le Jardin-Terre n’était  plus rentable qu’à exploiter la drogue

Dans mon coin d’idéal

où tu es venue

ma Muse

rejoindre bien d’autres concepts, il faut que nous protègions cet absolu

ma Barbara.

Il est menacé d’incompréhension.

Niala-Loisobleu – 9 Octobre 2018

RESISTANCE


RESISTANCE

J’ai à lutter contre la douleur qui me coupe de peindre jusqu’à perdre la plume de mon encre.

Les matins en s’usant des levés déployés dans les multiples veinules  du vouloir vivre amarrent de grimaçants ténèbres au moyen de mal de dos,, de feu d’oeil  et d’amputations des jambes.

Je ne serais pas responsable de l’errance humaine qu’à l’expresse condition de ne pas m’en repaître pour moi-même tout en la décriant.
 

Allégeance

 

 Dans les rues de la ville il y a mon amour.

Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour.

Chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus, qui au juste l’aima ?

Il cherche son pareil dans le vœu des regards. L’espace qu’il parcourt est ma fidélité.

Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.

Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. À mon insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé.

Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?

René Char (Fureur et mystère, Poésie-Gallimard p.214)

 

J’ai à faire entendre à ma vieille naissance la jeunesse de ma présence. L’acte étant l’heur universel, le discours est rendu inepte par le retard gémissant d’un grincheux Chronos.

Dans un monde qui recule j’ai à jeter sans me freiner le lest qui m’est étranger, on ne peut espérer ranimer ce qui est mort.

 

Niala-Loisobleu – 08/05/16

 
 char