L’Appel de l’Oiseau (Promesse)
à l’eau à l’eau à l’eau
à l’un une main tient le rang
route de cendre courbe le temps
contre bec écrasé
pas de fuite
enroulé en cercle
sous la peau repliée
tu es dedans
les gouttes à la renverse
l’œil sous la nuit
le blanc à côté
le temps blanc
temps balance silence
ascendance ta bouche
je n’existe plus
mains en rang
cendre du temps
contre fuite versée
dedans l’accroc
tu es dedans
ligne contre courte
sous la peau repliée
à l’eau à l’eau à l’eau
enroulée sous le bec
silence à l’eau renversé
rythme de l’eau
d’un pas l’eau
vent d’une main
sous l’aile la route
où l’œil est cendre
courbe le temps
je suis un ligne
je cherche contre
bec écrasé
pas de fuite une sphère
un cercle enroulé
se repliant sous la peau
pas de fuite tu es dedans
temps de l’accroc
se renverse les gouttes
à goutte de l’air
et l’œil d’un nuit
sous la courbe à coté
le temps blanc
silence rythme ascendant
je n’existe pas
sans ta bouche
Philippe Vallet

De l’arbre tu
l’écorce tend l’oreille
gravé le coeur saigne
d’un noir geai-bleu
faisant absence
A l’horizon de tes épaules
je remonte
au tombé de tes seins
mano a mano
Lourds, lourds, lourds
je m’y balance
retenu par tes cordes d’aisselles fleuries
je ne suis plus qu’une spirale
que ton ventre ascensionnel
dresse
à la crête humide du cri
Niala-Loisobleu -22 Avril 2017
(L’appel de l’oiseau – Peinture d’Alexandre de Riquer)
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