
ATTRACTION SOLAIRE
Aux premières gouttes du jour, j’ai posé mes pieds sur le sol en prononçant ton nom. Quand je dis jour c’est façon de parler, le couloir sortant de la chambre avait toujours l’état général dans la nuit. Première lueur prometteuse, je recevais ton Bon Jour avant le passage du facteur.
J’ai coupé la rose fanée du soliflore en allumant les perspectives sorties de ton enveloppe. La tempête ayant donné des excuses aux dysfonctionnements du web, il apparait que quoi qu’il advienne je ne peux trouver de réponses justes que dans un échange au bouche à bouche. Un bug + un autre ça peut que rendre les choses confusionnelles.
De la vase qui gomine les parois du chenal, retenant coiffées les algues maritimes, mes doigts ont trouvé le ber qui soutient les vertèbres de ta charpente. Les vibrations de l’herminette y sont si sensibles que je peux faire une impro au xylophone de ton dos. Moulant les coups de frappe par un massage absorbant les douleurs qui ont jalonné la nuit.
Des palmes plongeant leurs nattes dans la racine des pilosités riveraines le dévouement de tes seins s’est offert pour nourrir la mangrove au rythme du ballant des hamacs.
La marée rechargée attend pile au ponton que la lumière fasse chanter la voix du grément.
L’improbable
le supputé
l’égarement
le mauvais sort
abjurés
par la clarté du soleil évacuant les maux brumeux
Au port la vie dépose en cale assez d’amour pour traverser les restes de tempête.
Niala-Loisobleu – 6 Février 2018
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