JE ME PROMIS
DE NE PAS ME REVEILLER…
Prise en façade, l’attitude se met au pas du tout ou bien du plus cadencé
le laitier ne dépose plus les nouvelles d’une humeur engagée, une radio matinale chante « Ils ont tué Jaurès » si bas que la musique est inaudible
pas plus qu’on guette le vitrier et encore moins le porteur d’eau.
Le fleuve porte encore l’haleine des brouillards matinaux, en convoi à l’accostage du quai, les péniches dociles sont prêtes au remorquage. Je rejoins l’enfant dans son Monde qu’aucune carte ne marque encore . Qui dort, un peu beaucoup, plus ou moins, des lignes d’une légende ou de la voix de la promo alimentaire ? Les deux, me dit mon père, à la différence qu’on s’en fait. A la vérité au départ de la démarche l’amour n’a pas fait absence. Ce qui change tient dans le déroulement de la motivation.
Les bateaux passent plus souvent au large du rêve de croisière dans lequel on embarque sa nuit.
Quel falot ne porte pas en lui, plus que l’éclairage d’une prochaine aurore ?
J’étais encore assis au bord du trottoir, les pieds dans la rue, les cuisses en grand-pont, guettant le cantonnier au coin de la rue, attendant qu’il pousse l’eau de son grand balai de bouleau. Mon copain de classe, seul ami d’Ailleurs, en amont au-dessus de nos idées complices, prêt au lancement du jour, tenait les bouchons qui allaient me parvenir.
Pendant ce temps les pigeons faisaient le milieu de la rue avant que les moineaux viennent manger le crottin du cheval du bougnat. Au dessus des sacs de boulets, les petits fagots de bûchettes porteraient bien plus que de la chaleur ordinaire à chaque étage des immeubles…
Niala-Loisobleu – 11 Février 2018


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