TOI Debout en bouts Bleu et Rouge


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TOI

Debout en bouts

Bleu et Rouge

 

Montante comme un estran
de fort-coefficient

tenant son bas entre les récifs

 tu relies sans cesse avec moi

le titre du livre aux pages des deux rives

sans modifier les berges côté cour et côté jardin

Depuis les coulisses de ta loge à la scène

d’un solo-trombone des reins de l’exploit

d’une paire

de quarantièmes rugissants jaillissants de leurs bretelles

 

Niala-Loisobleu – 9 Janvier 2018

Illustration: Le passage Bleu (Cette intime vision) Niala

 

 

 

LA BOÎTE A L’ÊTRE 32


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LA BOÎTE A L’ÊTRE 32

 

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COMME UNE FLEUR CONFUSE EXHALEE DE LA NUIT..

Le bec de cane trempé à la mare

Laisse aux étagères des agonies d’heures

Que des bribes d’ébats remuent sous la dictée

Pour ne pas condamner l’entrée de ma jeunesse

Qui a dit que les murs de ma vieille boutique d’antiquités

Etaient à céder

Pas Toi Femme, ô préciosité

Tu n’as jamais rien eu d’un objet

L’art est inutile, mais indispensable

M’aime

Un pin sot sans chapeau ni crinolines

L’aurait pigner tout seul en ô pinant de la paume

Au long des longs cheveux chignotant mon fleuve

Je refais l’arrêt au milieu en tressant des cerises à tes oreilles

Pour baiser le triangle de tes épaules à l’arche de ta nuque

En remontant au-devant du printemps qui tombe de ta poitrine

Quel âge as-tu donc dis dont vieil enfant

Une montre cassée au poignet

Sans matricule mine et rat logique

Je suis vivant les seins honorés

J’ai vu venir les idées pleines de continents d’accents divers

D’océans aux peaux sans préférences autres

que vivre la couleur de l’amour sans mensonge

J’ai l’allée ouverte le retour déchiré sous les rayons du présent menteur

  – C’est quand qu’on part ?

-Mais t’as pas vu qu’on roule

Joli mois de Mai tes mues guets sont tristes

Chaque matin est fête en soi

Calendrier qui donne ou retire selon qu’on soit du bon ou mauvais côté

De ce qu’on pourrait en corps avoir à donner à l’Autre

Sablier tu crains l’oeuf alors qu’il est porteur de coque

J’en avais pris pour vingt ans renouv’lables mais n’en baillerai plus 3.6.9.

Niala-Loisobleu – 19/05/16

 

(Merveilleuse chanson de Guy Bontempelli, qui fut chantée par JC Pascal, Françoise Hardy, Gréco et quelques autres, dans les années soixante… à la veille d’un faux-sursaut de jeunesse, cris des rémouleurs, vitriers et porteurs d’eau des rues de Mai 68 qui voulaient faire l’amour en ne pensant pas l’étouffer dans l’oeuf. Mais la vie ne fait que répéter les m’aime erreurs…aujourd’hui tout recommence avec ses casseurs d’amour)