MES DEUX SEINS SANS FRONTIERES
Peut-être mieux
avec une pointe de retour
dosée à la bonne cogne au mal
contre un manque d’épices
le chemin sortira des pâles contemplations
accompagné par la musique des mâts qui tanguent de sortir
J’ai pas envie de pleurer si ce serait triste. je trouve le simple d’un mal de do qui renverse son outre-larmes à pouvoir y nager.
Mon défaut le plus gros c’est de ne pas supporter l’injustice. Je me pose jamais de savoir comment on fait pour la rencontrer. Qu’on s’y prenne par le bout d’un goût bien disposé on s’y tape pareil que mal luné. Cherche pas ça vient tout seul, change de côté.
Les larmes que la joie source pas, c’est le puits associatif qu’on mirage au beau milieu du désert
chameaux ou pas d’aboiements, mes deux seins sans frontières.
La plage, les yeux dans l’écume, regarde passer un cerf-volant une nudiste sans voyeurs fait mon bonheur
l’aqueux en pavois qui marine
des palisses en soutif pour les dunes piquées d’oyats, des touffes de traces d’oiseaux éparpillées dans le désordre qui tient la nature en place, large traversée pas rempart
un désir qui se force pas à franchir la longue barre noire fermant le chenal, jour de pêche les mouettes autour du sillage
pour le retour aux pierres dressées d’une maison dans une pinède à paumes de peint, que l’orage débarbouille, autan le dire je mourrais bien dans le silence d’amour d’un isolement d’écriture…
Niala-Loisobleu – 18 Juillet 2018

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