PREAMBULE  – LES SOLEILS VERS


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PREAMBULE  – LES SOLEILS VERS

Comme ta peau que la toile tisse

à lin je te suis

Les sentiers de chèvre accrochés en bandoulière au chevalet

Tes deux poings cognent au rythme que je te mords

quelques parts égales

Cheval ferme sans taureau de combat l’arène se fait chemin

L’enfant sourit du plus loin de son nombril non coupé mis en licol à ma crinière, ce qui chante comme la rosée suinte vers

un alignement de soleils

Passent les oies, les chiens aboient…

Niala-Loisobleu – 17/11/18