A GALOPAR
Un espadon-magnétoscope plante des bandes et rit affalé au fond du canapé en vie Nil. Pic et Collé brament graves, une forêt incroyable vient de pousser au centre du désert.
Comme vont à dos deux bêtes dans un cirque antique, les premiers cris les accompagnent aux poils que les cons serrent et tissent – sur la pointe vulvaire des pieds d’arums – le papier-peint en Jouy en laissant chuter son motif sur la bergère.
On entend les moutons sauter au pied du mont bien à marrée aux draps gonds
Un cou de sornette rompt l’abstinence, les bas déjarretellent tandis que les seins sautent à la bretelle. Il m’ apparaît que je me doigts de parapher à la fourche du pêcher. Les éléphants roses viendront vider le mari go en trois coups les gros. La bruyère est si humide que je broute au pré salé…
Oyé, oyé, braves gens dormez en paix !
D’un seul cri poussé par sa flèche Eros nous lève à bout portant
nous n’aurons plus peur de Lou
Guillaume nous a dit tant de bien de ses largeurs de calanque
qu’elle est plus portuaire que jamais au bout de la digue du culinaire fesses taint
Si les clapots bottent le chenal de leurs éperons pour un grand galop final,
l’herbe folle sent le roussi de nos frottements
Au diable les guignes, ne vivons que d’Amour !
Niala-Loisobleu – 15 Décembre 2016

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