PERTE BLANCHE


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PERTE BLANCHE

La langue en limaille de faire, je me surpris tôt matin, à côté des patins grattant le parquet à l’étoile aimerie. Mon pichpin, ocre rouge à la veine, se tordait les noeuds sous la caresse. Le bougre aime le beau dais. Des tiroirs fermés de la commode, le petit linge se balançait des oeillades à travers les trous-trous des dentelles. Erotique le manuel arrivé des Indes sans papiers, se consolait tout seul. Ah, quelle jour naît, il faut talé les poires du curé à la maternité. Un con c’est quand ? chantonnait l’hydrocéphale les lèvres collées au carreau du temple. On dit sans cesse que ça gaze pas, alors pourquoi ceux qui vendent le gaz se font des couilles en or ? Les roues pètent, on déjante. Tiens Mame Miches-Hue, vous allez en corps à con fesses ? Un vieux cheval rencontré aux abattoirs jouait du piano dans une boîte de jazz, je l’accompagnais en ce temps là au banjo, nous nous sommes perdus de vue par perte de dixièmes consécutive à nos lectures subversives, pleines de corrosion, jusqu’à ce qu’on se retrouve au Palais de la Découverte, dans une échoppe de bière avant crémation. Ah, ouais les prix flambent ! Puti, d’ici qu’on n’apprenne que des parisiens sont allés mordre des vaches au pré, pendant un week-end, ya pas loin ! Les z’haricots sont cuits.

Niala-Loisobleu – 10 Mars 2018

Eh bien voilà


 

 

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Eh bien voilà

Tranchant comme une épée de tesson

son bonjour décapite un soleil que j’aurai cru présent

Le matin étend sur le sol, le couac d’un poumon qui ne corne muse

Le tant des glaces déforme l’illusion à la base du socle

Niala-Loisobleu  – 25/02/18