LES COPAINS DE BORD


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LES COPAINS DE BORD

 

Juste entre ce qui n’a d’importance que ce qui n’est pas mis en racolage divers, voilà tout ce qui résume mon mode de vie. La journée d’hier en est le bon exemple. Un espace de cabane et 17 passagers, vas-y roule ma Poule, on s’est pas plaint d’être pas parti à Vesoul, où d’ailleurs j’aurais pu trouver personne pour cause de départ ailleurs.

Rire quand la sangria fait chanter les guitares au centre du patio, c’est un mélange de fruits dans le vin rouge qui se prend à la paille du chapeau. Le monde, pas un qui ne sache ses turpitudes, l’espagnol en a connu, que civil j’ai vécu. Pour l’autre c’est la santé qui le bouffe comme une vacharde. Quant aux trucs qu’une société en crise est capable d’inventer, y en a pour tout le monde.

Le temps qui se la traînait depuis des mois, était en tête de table. Pas de flotte, un soleil un peu cossard sur la chaleur, mais sans poil à la main pour la présence.On ne pouvait souhaiter mieux.

Alors Tonton Georges dessous sa plage de Sète, nous a embarqué dans son pointu. Puti, croyez-moi, les croisières Costa sur leur bulding-flottant, c’est de l’enflure pour marin d’eau douce. Nous on est tous Capitaine, les présents, les qu’ont posé sac en terre, on a toujours de quoi remplir nos verres !

Pour une fois j’ai pas écrit mais qu’est-ce que j’ai pensé à toi où que tu sois !

Niala-Loisobleu – 5 Juillet 2015

 

https://www.youtube.com/watch?v=rslShTbqNbo

« Le bonheur ne se définit pas par un grand calme, mais plutôt par la sensation d’être terriblement vivant. » Tara Depré


« Le bonheur ne se définit pas par un grand calme, mais plutôt par la sensation d’être terriblement vivant. »Tara Depré

Le voici qui s’étire des taillis le retenant dans une tapisserie des toiles couchées sur leur châssis, entre les fesses de la lune assise sur le bord du chevalet. Dans sa tête le peintre n’entend que le tempo de son coeur. Où est-il, où va-t-il, que deviendra t-il ? Métaphysique  du placard de cuisine qui ne peut retenir l’odeur de café qui lui passe entre les gonds. C’est bourré d’instruments de torture un vaisselier d’home-sandwich. Ne servant à rien sauf à à se blesser avec. Hum, t’as d’beaux yeux mon Jour. Après le journal par les berges de la Charente, je t’aurai déjà téléphoné bien avant. Il faut brancher avant de mettre pied à taire. C’est le principe du cheval de trait, il s’attelle au crayon avant d’ouvrir le tube au pinceau. Je sais l’heure à laquelle tes seins attaquent comme une chanson de Louise. Tu n’es pas debout, encore assise sur la balancelle du rêve, l’arbre te rassure, oui tu es solidement accrochée, pas besoin d’un psy pour contrôle technique. Ils balancent de ce mouvement que seule la joie écarte de la peur du vide. Nous voici étreints. Nous partons pour les chemins de nos traverses. Le journal n’en dira rien, ni à la une, ni aux offres d’emploi. Notre bonheur ne regarde personne, il est de nous, pour nous. Pas sage du tout, vif comme le vent des giboulées ne parvient.

Déplions l’ô séant, et roulons les nuages au tri sélectif !

 

Niala-Loisobleu

11 Février 2016

 

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LA 3° DIMENSION


"Happy feet". (Photo illustration by Caras Ionut)

 

LA 3° DIMENSION

Une liane qui se balance entre deux branches

éffeuille et dénude

ôte tes long gants et derme mon éveil d’aspirations verticales

je te prendrai debout contre l’arbre

pour que sous l’écorce

t’ayant chair

je te sève

Le soleil en corps allumé

prendra de quoi briller sans besoin des strass de la nativité

on se fait, on se refait

on se décape et met hors

des ornements des codes de contrefaçon

Rien n’a de commun

Les applaudissements du rengorge

les j’adore du peine à jouir

ne font pas qu’après l’amour nous fûmes

NOUS DEMEURONS

être

à

avant pendant et après

dans la 3° dimension

 

Niala-Loisobleu

16 Décembre 2015

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