LEVEE D’ECROU


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LEVEE D’ECROU

Les dernières paroles de son Excellence Sérénissime restées sur le bord de la fenêtre

ont succombé à la basse température

Des ronds ?

Point

les feux sont au rouge

L’eau

je stérilise

le faire va repasser

A la pêche à la lumière l’enfant nage

Niala-Loisobleu – 02/01/19

BRIBES (XVI)


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BRIBES (XVI)

Quand prenant la lame de fond tu l’as mise verticale

les oiseaux-marins qui sont sortis de tes poches prestidigitatrices n’ont pas fait que voler, ils ont rendu au triple

Le flanc massé

la vieille douleur a cessé de se croire chez elle

Emoi j’ai re-né

trouvant qu’à colin-maillard t’avais une seconde vue que les lunettes n’ont pas

A la pelle quelle présence

imbattable tout comme au jeu de billes

La médiocrité des jeux-vidéo peut se rembobiner, avec toi me perdre c’est gagner

Niala-Loisobleu –  2 Décembre 2018

Je ne porte un costume qu’en de très rares occasions, ne m’en taillez point


1203- enfants jouant ˆ la marelle dans la rue - Paris 1960 ©Photo BLONCOURT

Je ne porte un costume qu’en de très rares occasions, ne m’en taillez point

Rien sur l’étagère pour soutenir une thèse d’home de paille. Toutes ces rumeurs, vous savez – il a la main leste, et son oeil à la fenêtre quand je monte nue sur l’escabeau, dans l’escalier c’est pire il est jamais devant vous – ah ça déglace la luette quand l’idée remontant la mini ne butte pas à la rigueur d’un petit-bateau sage à l’amarre. La mer monte, comme dit Léon.

Je ne porte un costume qu’en de très rares occasions, ne m’en taillez point.

Dans le passage à l’ombre de mes idées l’intime reste au soleil. Faut dire que si j’en faisais portrait le tissu pour l’habiller ne coûterait pas les yeux de la tête. Mais si. Il y a pire, marginal qu’on m’a appelé alors que mon identité c’était peintre atout heur, sans motif, le rêve, le beau ingéré restitué, des maisons amoureuses, des vaches sans besoin de train, la mer oui la mer et le tour de la terre avec mes bras à sa taille, ma langue dans la sienne et tout le poil qu’on met autour quand on ne cherche pas à se dénaturer, à se tatouer, se foutre de la ferraille aux endroits où on pourrait pas imaginer pouvoir se détester à ce point. Chaque fois qu’ils s’abîment c’est qu’ils s’en veulent et ce qui est terrifiant c’est qu’ils le cachent en disant c’est pour être beau que je m’esthétique au scalpel. Misère humaine, j’accuse, tout comme toi mon vieux Zola, l’homme est trop con pour se reconnaître et simplement voir qu’il a les moyens de ne plus l’être.

J’aime les mômes du caniveau, quand ma copine fait voir un bout de sa culotte blanche, c’est rien qu’un bout de pâquereettes dans notre chant commun de rondes en galoches.

Je vais aller me prêter l’oreille  et revient remuer la Pierre d’Eeu….

Niala-Loisobleu – 05/09/18

LA BOÎTE A L’ÊTRE 37 – BON JOUR ALORS


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LA BOÎTE A L’ÊTRE 37

BON JOUR ALORS

Des chemins d’eau sortent aussi bien des crues que des tarissements

le caillou ne trempe pas toujours au sel

et l’humide peut se cacher derrière la ligne de flottaison

non embusqué

juste le temps qu’il lui faut de sourdre à nouveau

A l’étiage mes pinceaux et moi

on a planté notre atelier-jardin

des iris au liseré du palier

quelques canards plus amoureux que jamais

et des ondes en ronds excentriques

Au vent

quand le temps est au souffle

la toile de lin bande des quatre coins

quelque nouvelle histoire d’amour

d’un jour de vie ajouté à la suite des autres

Ne sommes-nous pas la suite de nous ?

Bien sûr que si

et m’aime sans savoir écrire

Certains ont avec la craie leur langage

d’autres trouvent à tremper leurs mots aux éclairs des orages

plus enclins à faire tonner le ton

beaucoup se taisent à l’abri d’un pied de mur

monté en pierres de suspension

C’est ainsi qu’aux almanachs des sentiers on voit des oiseaux de toutes les couleurs

ils font le jour la semaine et les mois

chacun tout seul ou tous ensemble comme un kaléidoscope.

qui tourne en toupie

au son d’un orgue de barbarie

que des enfants percent pour y accrocher leurs rondes

Je suis enfant père

je suis le buisson la forêt et le désert

je suis la femme mère de mes landes et chemins douaniers

senteurs bruyères de mauves parfums où vient le sébum des racines

je suis rien qui sert je suis tout ce qui serre

Mes doigts braillent l’alphabet de ton émotionnel partage

lisant pore après pore le chemin de tes attentes

sans idées tordues

sans dessein indécent

que de la folie d’aimer

naïvement

infiniment

parce mon air à moi c’est de te respirer uniquement

Bon Jour alors !

Niala-Loisobleu

24 Octobre 2014

 

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JOIE


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JOIE

Ce jour où je naquis, le voici de nouveau là, revenu. Peut m’importe le nombre de fois, c’est seulement la foi qu’il a, qui compte. Et elle demeure pour le 84 ème rallumage des feux

qui se fête encore dans la joie !

Pour la dire comment trouver mieux que de m’adresser à René Char ? Impossible, il m’accompagne depuis si longtemps de sa Lumière.

La fenêtre est grande ouverte sur ce qu’il reste à faire, c’est plus que dire, c’est le travail des mains, leurs caresses comme leurs griffes, qui donne à croire que la Vie c’est du bonheur à bâtir, l’Amour jamais ne meurt !

Niala-Loisobleu – 24 Novembre 2017

 

Joie

 
Comme tendrement rit la terre quand la neige s’éveille sur elle!

Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit.
Le feu qui la fuyait l’épouse, à peine a disparu la neige.

S’il te faut repartir, prends appui contre une maison sèche.
N’aie point souci de l’arbre grâce auquel, de très loin, tu la reconnaîtras.
Ses propres fruits le désaltéreront.

Levé avant son sens, un mot nous éveille, nous prodigue la clarté du jour, un mot qui n’a pas rivé.

Espace couleur de pomme.
Espace, brûlant compo-

tier.

Aujourd’hui est un
Jouve.
Demain verra son bond.

Mets-toi à la place des dieux et regarde-toi.
Une seule fois en naissant échangé, corps sarclé où l’usure échoue, tu es plus invisible qu’eux.
Et tu te répètes moins.

La terre a des mains, la lune n’en a pas.
La terre est meurtrière, la lune désolée.

La liberté c’est ensuite le vide, un vide à désespérément recenser.
Après, chers emmurés éminentis-simes, c’est la forte odeur de votre dénouement.
Comment vous surprendrait-elle?

Faut-il l’aimer ce nu altérant, lustre d’une vérité au caur sec, au sang convulsif!

Avenir déjà raturé!
Monde plaintif!

Quand le masque de l’homme s’applique au visage de terre, elle a les yeux crevés.

Sommes-nous hors de nos gonds pour toujours?
Repeints d’une beauté sauve?

J’aurais pu prendre la nature comme partenaire et danser avec elle à tous les bals.
Je l’aimais.
Mais deux ne s’épousent pas aux vendanges.

Mon amour préférait le fruit à son fantôme.
J’unissais l’un à l’autre, insoumis et courbé.

Trois cent soixante-cinq nuits sans les jours, bien massives, c’est ce que je souhaite aux kaîsseurs de la nuit.

Ils vont nous faire souffrir, mais nous les ferons souffrir.
Il faudrait dire à l’or qui roule : «
Venge-toi. »
Au temps qui désunit : «
Serai-je avec qui j’aime?
O, ne pas qu’entrevoir! »

Sont venus des tranche-montagnes qui n’ont que ce que leurs yeux saisissent pour eux.
Individus prompts à terroriser.

N’émonde pas la flamme, n’écourte pas la braise en son printemps.
Les migrations, par les nuits froides, ne s’arrêteraient pas à ta vue.

Nous éprouvons les insomnies du
Niagara et cherchons des terres émues, des terres propres à émouvoir une nature à nouveau enragée.

Le peintre de
Lascaux,
Giotto,
Van
Eyck,
Uccello,
Fouquet,
Mantegna,
Cranach,
Carpaccio,
Georges de
La
Tour,
Poussin,
Rembrandt, laines de mon nid rocheux.

Nos orages nous sont essentiels.
Dans l’ordre des douleurs la société n’est pas fatalement fautive, malgré ses étroites places, ses murs, leur écroulement et leur restauration alternés.

On ne peut se mesurer avec l’image qu’autrui se fait de nous, l’analogie bientôt se perdrait.

Nous passerons de la mort imaginée aux roseaux de la mort vécue nûment.
La vie, par abrasion, se distrait à travers nous.

La mort ne se trouve ni en deçà, ni au-delà.
Elle est à côté, industrieuse, infime.

Je suis né et j’ai grandi parmi des contraires tangibles à tout moment, malgré leurs exactions spacieuses et les coups qu’ils se portaient.
Je courus les gares.

Cœur luisant n’éclaire pas que sa propre nuit.
Il redresse le peu agile épi.

Il en est qui laissent des poisons, d’autres des remèdes.
Difficiles à déchiffrer.
Il faut goûter.

Le oui, le non immédiats, c’est salubre en dépit des corrections qui vont suivre.

Au séjour supérieur, nul invité, nul partage : l’urne fondamentale.
L’éclair trace le présent, en balafre le jardin, poursuit, sans assaillir, son extension, ne cessera de paraître comme d’avoir été.

Les favorisés de l’instant n’ont pas vécu comme nous avons osé vivre, sans crainte du voilement de notre imagi’ nation, par tendresse d’imagination.

Nous ne sommes tués que par la vie.
La mort est l’hôte.
Elle délivre la maison de son enclos et la pousse à l’orée du bois.

Soleil jouvenceau, je te vois ; mais là où tu n’es plus.

Qui croit renouvelable l’énigme, la devient.
Escaladant librement l’érosion béante, tantôt lumineux, tantôt obscur, savoir sans fonder sera sa loi.
Loi qu’il observera mais qui aura raison de lui; fondation dont il ne voudra pas mais qu’il mettra en œuvre.

On doit sans cesse en revenir à l’érosion.
La douleur contre la perfection.

René Char

UN JEUDI SANS LES COLLES


UN JEUDI SANS LES COLLES

 

Des nuages sont au matin accrochés,  mais pas dans la cabane. Les fleurs que j’ai apporté avec moi de l’atelier, , je vais les planter. Comme ça, rien que pour ne penser qu’à l »émoi dans lequel un rêve chaud m’a endormi. Ma main dessinait à ailes toute seule. Je crois qu’elle s’était transformée en oiseau, n’ayant que désir de dire l’amour de la vie. Il n’y eut rien pour troubler l’intime arbre à la sève d’hors. Personne n’est venu cogner à la porte pour débattre du vide. Le thème à la mode de la philosophie du plein selon l’ambition du pouvoir. Il reste des boutons sur les fleurs. Je crois que ce serait bien de ressusciter les sentes de mon vélo volé, en le faisant renaître d’un neuf. Un beau projet à accomplir après que j’aurals fini de jardiner danses au oeur

Niala-Loisobleu – Ce 4 Mai

 

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TOUT CONTE FAIT, SUITE A…


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TOUT CONTE FAIT, SUITE A…

Quand le sabre en lui pénétrant les reins se retourna, il avala sans boire l’eau de là. Une idée défaite du passé. Dans les étuis, les cuivres ternissaient sans plus se prendre la tête à vouloir retrouver l’âme des violons. L’ocarina colle aux quintes, de son air cucurbitacée qui aurait percé ses fonds de culottes, sur un piquet d’école trop fréquenté pour imaginer sans tirer avec une mention très bien.

Son choix presque à terme, juste à deux pas du mûr, montrait comment sans coup férir, on peut se sortir du bilieux mal fréquentable. L’ictère cornue de la famille du crotale au sein se reconnaît aux bonnets 95 B, qui au premier signe de fugue, vous met en moins de 30 secondes, sur le carreau d’un ô cul us des polis tout à la main.

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Marcel à force de vouloir offrir ses pôles sur la poitrine et plus loin que les avant-bras de l’entrecuisse, au vu et au su d’un monde ouvert (que dans sa tête) comme un lit-clos en période de congés annuels, s’en était sans doute pas assez pris dans la tronche, pour qu’à chaque fois il remonte à l’assaut de l’infortune, qui veut gagner des biles lions.

Tout ayant une faim, Marcel, sans que rien ne l’ait laissé paraître se mit à regarder les étiquettes, pour voir ce qui entrait dans la composition du plat du jour. Le profiteur se reconnaît des autres, à ce détail près, qu’il s’imagine pas un instant plus pouvoir se gaver de son légume préféré :le naïf, qu’on trouve en tous climats et en n’importe quel potager du monde.

Sa Grand-Mère lui en avait eu beau montrer les différentes espèces, il en avait pas tenu compte par excès de bonté, probablement une séquelle judéo-chrétienne, qui avait réussi à l’infiltrer, lui le mécréant consacré (il est prouvé que le vrai mécréant est un croyant souvent plus sincère qu’un pratiquant de la messe du Dimanche à 11h). Son vieux copain Achille, l’étalon, comme l’avaient surnommé les filles, ne manquait jamais de lui réitérer entre deux stations, lorsqu’il voyageaient ensemble.

Je tiens à ma santé, lui renvoya son image depuis la glace de sa toilette, ablution psychique.

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A force de mirages de leurs belles paroles sauf les chameaux, que voyaient ses yeux ? Eh ben rien que des cars à vannes, sans qu’un chien s’y hasarde. Troublant, non ? En un éclair il défoudrayât d’un coup son an blême. Frappé par une brusque apparition du Vésuve, lui projetant un documentaire sur Pompéi, ses maisons closes ouvertes aux partouzes, et où, à présent, l’or gît sous la cendre, sans qu’un phénix ait remédié à la situation depuis l’Antiquité. Surprenant non ?

Ton oeil droit ne connaîtra plus d’amélioration, l’intervention subie il y a maintenant quatre ans, a réussi en ce qui concerne la destruction de la capsule qui l’obstruait, mais a causé un affaissement de la rétine, qui en réduit la vision. Quant au gauche, c’est statu-quo, sa capsule ne s’est pas développée depuis ce même délai, restera-elle ainsi, ou proliférera-elle d’un coup, les deux sont possibles. On ne l’opère pas en l’état, chui là. Nous nous reverrons donc dans un an, si rien ne se produit entre temps…..merci Docteur., cligna-t-il des deux, acide.

Marcel, s’arrêta un instant devant son passé. Il vit dans un coin de la vitrine, une image de cabane, qui se tenait à l’écart des belles peintures à faire croire et des mélis-mélos du Grand-Guignol du quotidien. Il entra et vit un espace ouvert donnant sur la mer. Il avança vers son vélo en chantonnant que la mer on en voit jamais l’bout en apprenant à la prendre par le bon.

J’ai écrit ce billet en réponse à celui d’Océan de Couleur: « Sommeil d’une Vie »

Sommeil d’une vie

Niala-Loisobleu – 14 Mars 2014

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UN PAPILLON VOLE ET MOI AVEC


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UN PAPILLON VOLE ET MOI AVEC

Tête vers l’intérieur, le mouvement des rideaux pose ses doigts sur le rebord de la fenêtre. Dos douloureux, front glacé, une tache contre au manque de clarté de la vitre. La pièce retient visiblement un ensemble d’idées disparates, dans un désordre tel que rien ne tient debout. L’endroit et l’envers se cognent dans les murs d’un palier à la minuterie coupée. Combien d’étages restent-ils à se farcir? Les seules nouvelles attendues n’étant pas arrivées, la boîte à i’être s’écrit en monologue . Il est une boule de cristal, au bas de la rampe. Cet espoir surhumain qui coupe le gaz au bon moment.La musique elle-même n’ose plus faire le moindre mouvement, on la sent sur le pas d’une pudeur extrême, elle si vive, si insouciante, toujours le pas de danse à la bretelle. Le prétexte à sortir du sillon mis spontanément en avant, tel un printemps qui résiste au gel. Et les casseroles repliées sur la batterie de la désinformation , n’émettent pas le moindre bruit qui s’avère, on les sent un peu honteuses, sans toutefois le dire. Seraient-elles coupables ? Pourquoi pas ? Oui, mais de quoi ? De ne rien dire ? Ah la fuite en définitive c’est ça, ce qu’il y a de rassurant. Seulement voilà c’est pas comme quand tu te promènes le nez collé à un petit papillon bleu. Alors tu traverses le champ en sautillant. Pour ne rien perdre de l’acrobatie du vol, t’as les narines au pot de l’animal, qui fait son meeting aérien.Tu chantes et ris, oubliant que t’étais sorti à poil, juste les lacets dénoués de tes semelles de vent aux pieds. Même pas un chapeau de paille, du soleil sans ombre, trempé dans de la fleur des champs, dans la couleur du bonheur. Et ça monte, ça redescend pour dessiner de la volupté, de la spirale, du tourbillon, le manège de tes tuileries, hennissant de tous ses chevaux de bois. Y a même le violoniste du coin de la rue qui fait se tordre l’accordéon de la fleuriste des quatre-saisons. Des sauts de frissons parfumés, des sauts de jours de faites l’amour pas le guère. Et de la fenêtre du 5°, le piano secoue son clavier, la nocturne s’éparpille, c’est matin, c’est vite on court dans l’escalier, les cerfs-volants passent la rampe. Sur les étagères les bocaux de cornichons resteront les seuls à mariner.

Le petit papillon vole toujours…plus fort que la réalité pleine de choses à pas pouvoir décoller du sol.

Les alliances de la combine se rendront toutes seules à l’église pour baptiser la mort.Nous on veut vivre !

Niala-Loisobleu – 24 Février 2017

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NOS VOYAGES INTERIEURS 2


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NOS VOYAGES INTERIEURS 2

Entre les flottants de cannisses décrochées par la tempête, qui rappellent qu’ils étaient là pour masquer et la trouée posant une large nappe de bleu céleste au plafond, y a pas photo, c’est trêve. Bien sûr ceci ne concernera que les pacifistes nés, qui n’ont pas besoin de l’humeur de la nature pour savoir comment bien vivre.Les autres, hélas beaucoup plus nombreux, continueront, soleil ou pas à tenir leur rôle de barbare, pisse-vinaigre, ou roncheux…

Je peins l’idée que je me fais de ce que c’est bon d’être avec autre chose à l’esprit, que ce qui pourrait nuire au créatif. Quand Vincent partait dans la nature il savait mieux que personne combien la vie ne fait pas de cadeau. Je crois qu’en matière de souffrance il a dépassé largement l’image que d’aucuns ont mis dans un Christ porte-drapeau. Et sans rien, il a fait TOUT.

Merci Amour, d’un chant jaune tournesol, tu me fais une cabane bleue, à la peinture à l’ô.

Niala-Loisobleu – 7 Février 2017